Identitovigilance renforcée pour les services d’oncologie
Horodatage précis des traitements oncologiques
MobiChimio est développé en format Web responsive, en complément de l’application Chimio® de Computer Engineering. L’outil fonctionne sur des terminaux équipés d’un navigateur Internet, ordinateur, smartphone et/ou tablette, et connectés au réseau sans fil de l’établissement de santé. Équipée de son terminal mobile, l’infirmière peut ainsi contrôler très facilement la concordance entre l’identité du patient et le traitement. « Ici à l’hôpital de jour, nous recevons entre 70 à 80 patients quotidiennement, soit en demi-journées soit en journées entières, explique Sonia Lafrance, cadre de santé à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest, à Angers (49). Après le rendez-vous entre le patient et l’oncologue, nous recevons le traitement préparé par la pharmacie puis nous passons à la phase d’administration. C’est là que la solution nomade mobiChimio est très pertinente car nous devons vérifier sans cesse l’identité du patient en lui demandant plusieurs fois son nom, son prénom, etc. Cela peut parfois générer de l’incompréhension, voire de l’agacement. Avec mobiChimio, nous limitons ces demandes puisque l’outil nous permet de contrôler à la fois l’identité du patient en scannant ses étiquettes, d’y associer le code-barres de la préparation en temps réel avec le numéro d’ordonnancier et l’ordre d’administration des préparations. Je trouve cela très rassurant et plus confortable pour le patient. »
Infirmières dans ce service, Clémence Coulon et Marie Guérin confirment cette sécurité procurée par l’utilisation de mobiChimio. « Cela évite des erreurs entre la concordance des traitements et l’identité des malades. Nous prenons en charge parfois 4 patients en simultané, les soins s’enchaînent et il n’y a pas de protocole standard, tous les traitements sont personnalisés. En disposant d’un outil nomade connecté à distance au logiciel Chimio, nous vérifions en temps réel la dose prescrite. Avant de poser la perfusion, nous commençons par scanner notre badge d’infirmière, puis l’étiquette du patient et enfin le code-barres de la poche de chimiothérapie. Comme la douchette est reliée à l’application Chimio®, nous n’avons pas besoin de ressaisir les informations dans le logiciel ni de valider le soin, tout est transmis directement. Cela nous fait gagner du temps, c’est rassurant pour nous, mais aussi pour le patient qui voit les contrôles effectués à chaque étape du traitement.»
MobiChimio enregistre toutes les données relatives à l’administration du traitement oncologique. Les équipes soignantes apprécient cette fonctionnalité, précieuse en cas d’incident. Pour Sonia Lafrance, cela renforce la traçabilité des soins. « Si le patient fait une réaction allergique, nous disposons d’éléments précis. Nous savons exactement si la réaction se produit quelques minutes après la perfusion, ou une heure après par exemple. Ces données sont importantes pour évaluer le niveau de réaction le volume de produit injecté, les réactions au regard et ajuster le soin. Pour moi, qui viens de l’univers de la radiothérapie, la sécurité est essentielle. mobiChimio va dans ce sens, c’est un outil pratique pour administrer le bon produit au bon patient.»
Comment fonctionne ce terminal portable dédié à l’administration des chimiothérapies ?
Avec mobiChimio Administrations, l’échange des informations en temps réel entre le terminal portable et Chimio® prend en compte toutes les modifications de la prescription et alimente l’application Chimio® avec les données sur l’administration des produits aux patients.
À toutes les étapes, des lectures codes-barres ou datamatrix sont effectuées pour identifier le professionnel de santé (badge codes-barres), le patient (bracelet codes-barres avec IPP ou numéro de séjour du patient) et la poche de chimiothérapie (code-barres ou datamatrix sur l’étiquette éditée par Chimio®).
Son utilisation est simple, grâce à un terminal portable connecté au réseau Wifi de l’hôpital, que l’infirmière garde dans la poche, plus facile à manipuler qu’un PC portable. Cette solution est tout particulièrement adaptée au fonctionnement des hôpitaux de jour, confrontés à un accroissement important de l’administration des chimiothérapies.
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Ce qu’il fallait retenir de l’édition 2025 du congrès APSSIS
01 juil. 2025 - 00:00,
Actualité
- DSIHLa 13ᵉ édition du congrès APSSIS, qui s’est tenue en juin 2025, a une nouvelle fois confirmé sa place centrale dans l’écosystème de la cybersécurité en santé. Au fil de trois jours de conférences, de débats et de rencontres, RSSI, DPO, DSI, juristes et institutionnels ont croisé leurs expertises pou...

Le 8ème opus des guides cyber-résilience de l’APSSIS est en ligne !
30 juin 2025 - 20:50,
Communiqué
- APSSISL’APSSIS a le plaisir d’annoncer la publication du 8ème opus des Guides Cyber-résilience à destination des professionnels du secteur. Conçus et élaborés par Cédric Cartau, ces guides se veulent à la fois accessibles, techniques et pratiques.
La cyber et les sacs de luxe
30 juin 2025 - 20:44,
Tribune
-C’est la fin du premier semestre, il est temps de faire un bilan à mi-course de l’année 2025. Et il s’en est passé, des choses, pas forcément douces et roses.

En direct du congrès APSSIS 2025 –– conférence sur l’histoire des malwares
24 juin 2025 - 18:00,
Tribune
-Temps fort traditionnel, Michel Dubois nous a habitués à des conférences techniques sur des sujets pointus, telle l’histoire du chiffrement. Nous voilà donc embarqués dans l’histoire des malwares, et on part de loin : machine de Turing, théorie de l’informatique de la fin de la Seconde Guerre mondia...