Publicité en cours de chargement...
Santé connectée : les établissements de santé perçus comme les seuls acteurs légitimes pour proposer des solutions thérapeutiques digitales
Cette étude, présentée comme la première vague d’un « baromètre sur la santé connectée », a été menée par l’institut de sondage Ipsos pour l’entreprise biopharmaceutique Bristol Myers Squibb et de l’EDHEC Business School afin de saisir « la perception des Français » sur ce sujet.
Ses résultats montrent une appétence moyenne pour la santé digitale de 6,6/10 parmi les sondés.
Deux tiers des répondants (64%) ne se sent pas bien informée sur ce sujet. C’est le cas en particulièrement des personnes ayant un accès difficile au soin (79%), mais aussi des personnes ayant un niveau d’éducation inférieur au bac (76%), des 45-64 ans (75%), des ruraux (73%) et des femmes (69%). Certains sujets sont mieux connus que d’autres, comme la télémédecine, le télésoin et les consultations à distance (89% en ont déjà entendu parler) et le suivi du patient à distance (75%).
57% des répondants disent avoir déjà utilisé un tensiomètre connecté, 52% une application de suivi de santé et 45% une téléconsultation (mais seulement 28% des personnes de 65 ans et plus).
Même si trois quarts des répondants (76%) se disent prêts à utiliser des outils de santé connectée, 46% ne le feraient que sous certaines conditions (sécurité, accès limité etc.). Les craintes exprimées par les répondants concernent en premier lieu la sécurité et le risque de détournement des données (36% des sondés), la diminution des interactions humaines (35%), le manque de confiance dans les GAFAM (35%). Des craintes sur le manque de fiabilité des solutions ont été exprimées par 24% des sondés.
« Les algorithmes dans le cadre du diagnostic et du traitement des pathologies n’auront PAS la confiance des patients sans validation du médecin traitant », écrit Ipsos : 76% des répondants disent avoir confiance en leur médecin pour le diagnostic de pathologies, contre seulement 9% pour un algorithme, et 15% « les deux ». Ces taux sont respectivement de 75, 7 et 18% pour le traitement des pathologies.
Interrogés sur la légitimité des acteurs pour proposer des services/solutions thérapeutiques digitales en santé, les sondés citent en premier lieu les services de santé publics (67%), devant les services de santé privés (54%). La légitimité est en revanche très réduite pour les entreprises du médicament (15%), les entreprises technologiques françaises (14%) et les entreprises technologiques internationales (13%) et est essentiellement portée par les moins de 35 ans. Les GAFAM n’apparaissent légitimes pour proposer ces solutions que pour 7% des répondants.
À découvrir → En direct de SantExpo 2023 – Dedalus et l’hôpital NOVO s’associent au service de la recherche clinique
Étude réalisée du 4 au 9 novembre 2022 auprès d’un panel représentatif de 1000 personnes de 18 à 74 ans. L’intégralité des résultats est disponible ici.
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Le Data Act : une nouvelle ère pour la gouvernance des données de santé
30 sept. 2025 - 07:15,
Tribune
-Le 12 septembre 2025 a marqué une étape décisive dans la stratégie européenne de la donnée avec l’entrée en application du Data Act (Règlement UE 2023/2854). Ce texte, pilier du marché unique de la donnée, vise à encadrer l’accès, le partage et la portabilité des données générées par les produits ...
On trouve tout à la Samaritaine – y compris des caméras, mais pas encore un EBM
29 sept. 2025 - 10:43,
Tribune
-Alors OK, elle est hyperfacile, mais impossible de résister, d’autant que j’ai dû aller chercher quelques vieilles publicités de l’époque (ma préférée ici 1), quelle époque épique tout de même !
Refuser de donner son mot de passe lors d’un arrêt maladie serait seulement un problème de désobéissance ? Bullshit.
22 sept. 2025 - 22:16,
Tribune
-Vous l’avez certainement vu passer, cet article [1] d’acteurspublic.fr qui commente la décision d’un tribunal administratif et qui affirme que « Refuser de donner son mot de passe lors d’un arrêt maladie peut être assimilé à de la désobéissance ». Sauf que l’histoire est un tantinet plus complexe e...
Regonfler un pneu ou s’attaquer à la root cause : vision 27001 de la mise sous contrainte
15 sept. 2025 - 22:20,
Tribune
-Imaginez un peu la scène : vous êtes dans votre jardin en train de tailler vos rosiers, et par-dessus la clôture vous apercevez votre voisin que vous saluez chaleureusement. Vous en profitez pour le prévenir que le pneu arrière gauche de sa voiture, garée dans son allée et que vous voyez très bien d...