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Une nouvelle formation universitaire sur la réutilisation des données de santé
22 nov. 2022 - 09:40,
Actualité
- DSIHEn octobre 2022, les universités de Bordeaux[1], Aix-Marseille[2] et Paris-Cité[3], en partenariat avec le Health Data Hub, ont ouvert ce diplôme interuniversitaire (DIU) « Réutilisation des données pour la recherche en santé ».
Une source fondamentale pour une meilleure compréhension des pathologies
Deux constats sont à la base de ce projet : tout d’abord, la complexité d’acquérir les outils et les compétences nécessaires pour réaliser des études en utilisant le système national de données de santé (SNDS) et les entrepôts de données hospitaliers, au regard notamment de la rapidité des évolutions scientifiques et réglementaires.
Deuxièmement, les données de santé constituent une source fondamentale pour une meilleure compréhension des pathologies ou des parcours de soins et la conduite d’études pharmaco-épidémiologiques, médico-économiques… Leur réutilisation pour la recherche et l’innovation représente donc un enjeu de santé publique majeur.
Fournir les clés à la conduite de projets innovants
La formation, d’une durée de 120 heures, accueillera, de janvier à juillet 2023, 25 étudiants et professionnels de santé qui seront formés à la gestion, à l’utilisation et à la réutilisation de données de santé pour contribuer au développement de la recherche et de l’innovation. L’objectif pédagogique consiste à procurer les éléments de compréhension scientifique, technique, juridique et organisationnelle nécessaires pour mener à bien des projets mobilisant des données de santé.
La formation permettra l’identification des principales sources de données de santé en France et de leur potentiel pour la recherche et l’innovation en santé. Les méthodes d’exploitation de ces données et les perspectives qu’elles ouvrent en épidémiologie ou en intelligence artificielle seront amplement explorées. Le Health Data Hub proposera des enseignements mobilisant ses équipes en matière de science des données, de science ouverte et d’accès aux données de santé tout en mettant en évidence leur lien avec l’écosystème associatif et citoyen.
[1] UFR des sciences médicales et Isped, Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement.
[2] UMR Sesstim, Sciences économiques et sociales de la santé et traitement de l’information médicale, et Isspam, Institut des sciences de la santé publique d’Aix-Marseille.