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Des repères pour l’utilisation des robots sociaux en gériatrie
D’où l’intérêt du projet Rosie (Robots sociaux et expérimentations en gériatrie) qui vient d’être lancé par Gérond’if (le gérontopôle d’Île-de-France) et prévoit, d’ici à deux ans, de produire des guides de bonnes pratiques professionnelles et d’évaluation médico-économique ainsi qu’une charte éthique.
Créativité stimulée
Le robot social le plus connu actuellement s’appelle Paro. Ce phoque en peluche doté de sept moteurs, une douzaine de capteurs et trois micros s’est installé, il y a trois ans, dans un premier Ehpad (1) à la recherche de stratégies non médicamenteuses pour améliorer le bien-être de ses résidents. Il a, depuis, séduit 70 établissements de plus. D’autres automates capables d’interactions, comme Kompaï, Nao ou Pepper, feront aussi l’objet de l’étude Rosie car ils jouent déjà un rôle dans certains Ehpad où ils facilitent les activités collaboratives et l’animation.
Ces robots sont actuellement en plein développement tant le marché de la perte d’autonomie stimule la créativité des roboticiens et des start-up. Le salon Innorobo, qui se tenait du 16 au 18 mai à Paris, a ainsi permis de découvrir les Leenby, Cutti et autres Ubbo qui ont l’ambition d’accompagner les seniors en maison de retraite, voire à domicile.
Explorer toutes les dimensions
L’équipe projet de l’expérimentation Rosie est dirigée par le Pr Anne-Sophie Rigaud, chef du pôle Gériatrie à Broca (GH Paris Centre) et bien connue pour ses travaux et publications dans ce domaine. Elle a en effet mis en place le laboratoire LUSAGE (2), spécialisé dans la coconception et l’évaluation des technologies de santé pour les personnes âgées en perte d’autonomie, qui a déjà quelques tests de robots sociaux à son actif. Avec Rosie, l’évaluation présente l’intérêt d’explorer toutes les dimensions de la robotique sociale.
(1) La Villa du Tertre, dans l’Aube.
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