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TSN… et après ?
Les responsables des cinq projets « Territoire de soins numérique » (TSN) ont été réunis, mi-mai, à l’occasion de la Paris Healthcare Week, afin de présenter l’avancement et les perspectives de ces expérimentations. Comme l’a rappelé Franck Jolivaldt, chef du bureau Systèmes d’information des acteurs de l’offre de soins à la Direction générale de l’offre de soins, la phase pilote de ce « programme d’investissements d’avenir » se termine fin 2017. Il en ressort « un bilan plutôt positif, avec des organisations et des services numériques qui fonctionnent au quotidien sur chaque territoire », souligne-t-il.
Capitalisation et généralisation
L’Anap a déjà réalisé un premier travail de capitalisation sur ces projets et publié plusieurs documents, dont le tout récent Système d’information territorial pour le parcours et la coordination1. Yves Beauchamp, manager au sein de l’Agence, a annoncé la production prochaine d’un guide portant sur les schémas d’organisation pour la coordination.
Les territoires pilotes ont donc rempli une part de leurs objectifs, qui consistaient à identifier des modèles potentiels d’organisation pour la mise en œuvre des parcours patients complexes. Il est maintenant temps de passer à la généralisation, a indiqué en substance Franck Jolivaldt, citant au passage les exemples d’eTicss2 et de Santé Landes3 qui ont déjà entamé leur expansion géographique.
Coconstruction
La DGOS attend maintenant des ARS qu’elles écrivent leur stratégie de déploiement régional des Services numériques d’appui à la coordination (baptisés SNACs) et surtout qu’elles ne manquent pas d’y associer l’ensemble des acteurs. « TSN a bien montré ce besoin de coconstruction », a insisté le chef du bureau SI.
Elles bénéficieront d’un accompagnement adapté selon les besoins de la région et d’une enveloppe financière, le tout étant détaillé dans une circulaire parue le 5 mai4.
Ce texte définit notamment les conditions d’éligibilité des nouveaux projets sachant que les ARS ont jusqu’à fin 2019 pour concourir au financement public.
La dotation de ce programme « e-Parcours » avait été fixée à 150 millions d’euros sur cinq ans (dont 20 millions de FIR5 dès 2017) par la précédente ministre de la Santé, Marisol Touraine.
[1] Tome 2 : Programme fonctionnel type.
[2] http://www.eticss.fr/actus
[3] https://www.sante-landes.fr/
[4] http://circulaire.legifrance.gouv.fr/index.php?action=afficherCirculaire&hit=1&r=42127
[5] Fonds d’intervention régional.
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