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Qbloc optimise les programmes opératoires et la traçabilité des interventions du GHT
DSIH : Evolucare propose le logiciel Qbloc pour la gestion des programmes opératoires. Quel est son champ d’application ?
Jean Verstraeten : est un processus global qui prend en charge le parcours du patient opéré depuis la prise de rendez-vous jusqu’à sa sortie de l’hôpital. Ainsi, en pré-opératoire, il est utilisé pour identifier les salles de bloc opératoire libres pour chaque intervention spécifique et prévoir les ressources humaines nécessaires pour constituer une équipe médicale et paramédicale compétente. Il recueille les rendez-vous et les comptes rendus des consultations d’anesthésie, pré-opératoires notamment. Il sert également de support aux réunions de staff des blocs et permet par ailleurs de mutualiser des ressources entre plusieurs blocs, notamment des chirurgiens, des équipements ou des matériels, ce qui devient un enjeu important pour les GHT.
Comment est-il utilisé dans ce contexte ?
JV : Lors de la réunion du staff, le cadre du bloc accède à via un appel contextuel depuis le DPI de l’établissement. Il est en effet compatible avec la plupart des logiciels de ce type en France. L’ensemble de l’équipe peut alors décider de la pertinence des opérations de la semaine suivante, suivant le niveau d’avancement du dossier, positionner les interventions sur l’agenda en éditant un ordre de passage et transférer ces informations vers l’agenda de l’établissement. Le jour de l’intervention, le cadre attribue, depuis Qbloc, les ressources humaines spécifiques à chaque intervention, et l’infirmière saisit, sur un écran tactile présent dans la salle, les différents événements qui rythment l’avancée de l’intervention.
Comment les ressources matérielles sont-elles gérées ?
JV : Il existe une interface bidirectionnelle entre et le service de stérilisation qui permet à l’infirmière d’accéder à tout moment à la disponibilité des DMI depuis la sortie de l’autoclave. Ces derniers se voient attribuer un numéro de cycle par code-barres, lequel est scanné par l’infirmière pour en tracer la mise en place. Ce système permet de suivre le retour des matériels vers la stérilisation et de gérer les stocks. Depuis l’écran tactile, l’infirmière peut également saisir la composition de l’équipe opératoire et horodater chaque événement depuis l’induction jusqu’à la sortie du patient, en passant par l’incision ou le pansement.
Quels sont les établissements majeurs qui exploitent Qbloc aujourd’hui ?
JV : est très implanté en France et en Belgique. Il est déployé dans des CHU comme celui de Strasbourg, de Nantes ou de Nancy ainsi que dans deux grandes cliniques privées. Les professionnels qui l’ont mis en œuvre ont amélioré significativement l’occupation de leurs salles d’opération. Ils apprécient également sa capacité à prévoir les temps opératoires pour chaque spécialité, et même pour chaque chirurgien, des données qui s’affinent de jour en jour par des outils statistiques. Plus globalement, ce logiciel améliore les organisations et permet de personnaliser simplement des formulaires comme la check-list, les feuilles d’anesthésie ou d’écologie. Il permet une traçabilité complète, avec l’envoi d’un rapport dans le DPI, rend plus efficace le cycle des produits, avec une interface vers la pharmacie pour gérer les livraisons ou les réapprovisionnements, et possède un infocentre pour identifier les taux d’occupation, de débordement ou de démarrage tardif, par exemple. Actuellement, nous déployons Qbloc sur le GHT de Bretagne occidentale avec un projet commun de gestion du secteur de chirurgie ambulatoire. Le CH des Pays de Morlaix et le CHRU de Brest y participent.
Quelles sont les évolutions à prévoir pour ce logiciel ?
JV : Cet outil est, tout d’abord, parfaitement adapté aux GHT, puisqu’il est, d’office, multisite et permet d’optimiser la planification des interventions sur l’ensemble des blocs opératoires du GHT. Il va évoluer ensuite vers une architecture totalement Web fin 2017. Il pourra bientôt gérer les places disponibles pour les interventions typiquement ambulatoires. Enfin, nous collaborons avec l’IHU de Strasbourg, qui opère 90 % de ses patients en ambulatoire, pour mettre au point, avec notre partenaire CenTrak, un dispositif de géolocalisation des patients lors de leur parcours ambulatoire.
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