DSIH : Pouvez-vous revenir sur la demi-journée « présentation » du robot de transport automatisé QC BOT ?
Bruno Lavaire : Une quinzaine de personnes venant de plusieurs établissements étaient présentes (St Etienne, Montpellier, Strasbourg, Bordeaux, AP-HP, l’Hôpital Américain…), ainsi qu’un cabinet de conseil en santé, la société SwissEnov et VECNA Medical. Après la présentation du projet pilote sur l’établissement, une mise en situation « live » a été effectuée : les participants ont pu suivre le robot dans un circuit complet, apprécier son ergonomie, sa facilité d’utilisation et son autonomie. Le moment d’échange et de réflexion a permis aux participants de poser des questions relatives au mode de géolocalisation du robot, aux coûts et à ses évolutions futures (robot en mode asynchrone).
DSIH : Vous êtes le premier site pilote européen à avoir déployé ce robot. D’une manière plus générale, que pensez-vous de cette technologie ?
Eric Guyader : Le premier avantage de cette solution vient du fait qu’elle ne nécessite pas, contrairement à d’autres systèmes, d’infrastructure spécifique sur le plan architectural. Par ailleurs, outre l’intérêt que présente ce type de technologie pour le transport répétitif de charges entre services, j’y vois également une incitation à louer une réflexion de fond sur l’optimisation des flux logistiques.
Propos recueillis par Marie-Valentine Bellanger