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La DGOS dévoile les 8 lauréats de l’appel à projets pilotes en Télémédecine
L’appel à candidatures, lancé le 31 janvier par une instruction de la DGOS aux agences régionales de santé (ARS), vise à sélectionner les projets les plus matures dans chacune des trois priorités nationales identifiées par la DGOS en mars 2011 : permanence des soins en imagerie médicale, prise en charge de l’accident vasculaire cérébral (AVC) et soins aux personnes détenues.
Pour être retenus, les projets devaient cadrer avec des pré-requis tels que le fait d’être « d'ores et déjà opérationnels [avec] un potentiel en termes d'augmentation du nombre de patients pris en charge », et « reproductibles en matière de solutions organisationnelles, techniques, de système d'information et de modélisation économique ».
En ce qui concerne la permanence des soins en imagerie, les projets des ARS de Lorraine, de Picardie et de Pays de la Loire ont été sélectionnés. Le projet lorrain « T-LOR », intervenant sur plusieurs des cinq chantiers prioritaires de développement de la télémédecine identifiées par l’Etat, bénéficie déjà à ce titre d’un soutient de l’ASIP Santé dans le cadre de son appel à projets « Télémédecine 1» lancé en octobre 2010. Les expérimentations doivent débuter au premier semestre 2012, avec une prévision de
20 000 actes par an.
Pour la prise en charge de l’AVC, le choix de l'administration centrale s'est porté sur les ARS de Franche-Comté, de Nord-Pas-de-Calais et de Bourgogne. Le projet développé depuis 2004 par le Pr Moulin au service de neurologie du CHU de Besançon (Doubs), a tiré parti de son ancienneté, a précisé dans sa déclaration le directeur de la DGOS.
Dans le domaine des soins aux personnes détenues, le projet présenté par l’ARS Midi-Pyrénées, qui s’appuie sur l’expérience du CHU de Toulouse et de la maison centrale de Lannemezan, et celui porté par l’ARS Ile-de-France, ont été retenus.
A partir du 5 avril 2012 et pendant deux ans, ces huit projets recevront un appui méthodologique de la part de la Délégation stratégique des systèmes d'information de santé (DSSIS), de la Direction de la sécurité sociale (DSS), de la Haute autorité de santé (HAS), de l'Agence nationale d'appui à la performance (ANAP) et de l'Agence des systèmes d'information partagés de santé (ASIP santé). Le but est de dégager rapidement « des organisations pérennes » pour « ces projets qui sont aujourd’hui dans la phase de la maturité » a déclaré François-Xavier SELLERET.
Pour plus d’informations sur l’appel à candidatures :
http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2012/02/cir_34673.pdf
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