Soins aux détenus : organiser la télémédecine à l’échelle régionale
10 mars 2015 - 11:12,
Actualité
- DSIH, DLLe Comité de pilotage qui accompagne la mise en œuvre du plan national de déploiement de la télémédecine avait en effet prévu l’accompagnement de 8 projets pilotes relevant de 3 priorités nationales, dont la santé des personnes détenues. Une équipe de l’Anap a été mobilisée pour ce faire, ce qui permet aujourd’hui de capitaliser sur l’expérience de deux projets pilotes, situés en Midi-Pyrénées et en Ile-de-France.
La télémédecine pénitentiaire en Midi-Pyrénées, par exemple, représente déjà 13% des actes de télémédecine de la région, soit 1 841 des 14 323 actes enregistrés en 2013. A cette date, la prise en charge de 11 spécialités médicales est réalisée par télémédecine au sein de 4 unités sanitaires sur les 10 existantes, dont deux ont récemment démarré l’activité (Tarbes et Rodez). Pour l’ARS, il est nécessaire de centraliser l’organisation autour d’une coordination bien identifiée. En effet, jusqu’alors, le dispositif repose sur la bonne volonté des professionnels et leur capacité à dégager du temps. L’expérience du site pilote de Lannemezan doit donc permettre de définir et de mettre en œuvre un plan de développement régional.
La publication de l’Anap souligne en effet l’importance de l’échelle régionale pour ces projets et de l’animation d’une gouvernance structurée par l’ARS. Elle en décrit la démarche et ses étapes.
Elle formalise les aspects organisationnels de la mise en œuvre en prenant soin de faire ressortir points de vigilance et recommandations.
Toutes les dimensions sont alors passées au crible : ressources humaines, communication, logistique et bien sûr systèmes d’information…