Rentrée numérique pour un e-gouvernement
08 sept. 2014 - 19:06,
Actualité
- DSIH l D.L.La secrétaire d’État chargée du Numérique, Axelle Lemaire, a pu présenter en conseil des ministres (le 3 septembre) les grandes lignes d’un projet de « République numérique ». Le gouvernement s’engage ainsi à « faire du développement et de la diffusion des technologies et usages numériques un atout économique et une source de progrès social, au service des valeurs de la République ». Le texte de loi devrait prendre forme à l’issue d’une consultation publique dont l’organisation est confiée au Conseil national du numérique (CNNum) ; Conseil qui a d’ailleurs déjà été mis à contribution sur le thème de la santé, au printemps (/article/1014/le-numerique-au-service-de-la-sns-mobilisez-vous.html).
Le texte devrait être débattu au Parlement en 2015.
Bonne nouvelle pour calmer les critiques récurrentes vis-à-vis d’une classe politique qui n’aurait pas saisi les enjeux du numérique ? Certes. Sous réserve cependant que le projet débouche sur du concret, car on se souvient que Fleur Pellerin avait des intentions similaires auxquelles elle n’a pas eu le temps de donner corps !
Motivant tout de même pour le gouvernement : la même semaine, on apprenait que la France se classe plutôt honorablement au palmarès de l’e-gouvernement. Avec un 1er rang européen et un 4e rang mondial, l’étude des Nations-Unies donne un satisfecit encourageant, notamment à nos services publics en ligne.
La récente mobilisation interministérielle a apparemment permis de relancer le dossier des territoires de soins numériques (TSN). Attendus depuis fin mai, les résultats de l’appel à projets pourraient être officialisés à l’occasion de la célébration du premier anniversaire des plans Nouvelle France Industrielle, à l’Elysée, le mardi 9 septembre. Il était temps ! Les noms de quelques régions sélectionnées, à l’instar de Rhône-Alpes, avaient commencé à circuler début juillet. Il a ensuite fallu que François Hollande s’adresse aux élus de La Réunion, à l’occasion de son voyage officiel le 21 août, pour que l’on apprenne que le projet Plexus, formalisé par l’ARS Océan Indien, était retenu (1). Cette communication confirme – si besoin était – que le dossier TSN, bien qu’assorti de maints critères objectifs, revêt incontestablement une dimension politique !
Lire aussi DSIH n°12, page 18.