Publicité en cours de chargement...
Les fédérations hospitalières n’embarquent pas dans le nouvel Institut National des Données de Santé
Co-fondatrices de l'Institut des Données de Santé (IDS) depuis 2007, les fédérations hospitalières ont soutenu la mise en œuvre du partage et de l'ouverture des données de santé, participant activement aux travaux de la commission Open Data dont les conclusions avaient donné lieu à un large consensus.
Mais l’Institut National des Données de Santé (INDS) est à rebours de cette volonté d’« open data » et de sécurisation de l’accès permanent des acteurs aux données de santé que rassemblera le futur Système National des Données de Santé (SNDS).
Des restrictions à l’accès aux données de santé sont imposées aux fédérations hospitalières. Le décret publié en décembre 2016 relatif au SNDS restreint l'accès aux données de santé pour les fédérations et pour 98% des hôpitaux et cliniques en multipliant les obstacles administratifs.
Cette situation engendre, une inégalité de traitement inadmissible : d’autres organismes, dont l'objet est parfois bien éloigné du champ de la santé, se voient attribuer un accès permanent aux données. Tout ceci est construit sur des arguties juridiques contestables.
Dans de telles conditions, la création de l'INDS ne peut être vue que comme une restriction excessive de l’accès à ces données par les services de l'Etat dans le but d’en contrôler l’usage et ses utilisateurs. Il est tout à fait incompréhensible qu'en 2017, à l’heure où les grands défis pour la santé exigent la participation de tous à l’amélioration des connaissances, ce soit l'option du "close data" qui ait finalement été retenue.
Il faut rappeler que l’ensemble des établissements de santé publics et privés sont des fournisseurs essentiels de données à l’INDS, dont ils se voient paradoxalement écartés. Dans ce contexte, les fédérations hospitalières ont pris la décision de ne pas adhérer à l’INDS.
Les fédérations hospitalières souhaitent réaffirmer la nécessité, pour leur rôle de représentation, de veille et d’analyse territoriale, d'un accès permanent et fluide aux données de santé. A travers ce refus d’accès permanent, c’est aussi le déni de la mission d’intérêt général, et la peur du partage d’information indispensable à un dialogue équilibré et constructif qui se manifestent.
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Contract Management : rigueur et dialogue au service des établissements de santé
15 déc. 2025 - 16:10,
Tribune
-Face à la pression financière croissante, la réduction des dépenses est devenue une priorité pour les établissements de santé. Dans ce contexte, maîtriser les engagements existants et éviter toute dérive est indispensable. C’est là qu’intervient le contract management, véritable outil stratégique po...

Computer Engineering : bilan et perspectives
15 déc. 2025 - 10:34,
Communiqué
- Computer EngineeringLa fin d’année est toujours un moment propice pour mesurer le chemin parcouru. 52 semaines, c’est court et long à la fois, surtout lorsqu’on multiplie les projets et la croissance, comme c’est le cas pour l’éditeur d’applications biomédicales.

Le GHT Lorraine Nord choisit Numih France pour déployer son Dossier Patient Informatisé de Territoire Sillage
08 déc. 2025 - 21:58,
Communiqué
- Numih FranceLe Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Lorraine Nord a officiellement retenu Numih France pour la mise en œuvre de son Dossier Patient Informatisé (DPI) de Territoire : Sillage.. Ce choix marque une étape stratégique majeure pour la transformation numérique de l’offre de soins sur l’ensemble ...

L’IA générative on-premise : retours d’expérience et stratégies concrètes
27 nov. 2025 - 14:42,
Actualité
- Morgan Bourven, DSIHÀ l’occasion de la conférence « Transforming Hospitals Through On-Premise Generative AI » organisée dans le cadre de l’évènement Adopt AI, le 25 novembre à Paris, des experts ont partagé leurs visions sur l’intégration de l’intelligence artificielle générative au sein des établissements de santé. Po...
