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Le DCC intégré au DMP à l'horizon 2015
L'INCa a initié, en 2010, en collaboration avec l'ASIP Santé, l'élaboration d'un service de partage des données médicales entre professionnels de santé. Ce document, encadré par le plan cancer 2009-2013, avait pour but d'intégrer le DCC dans le DMP, dans le but d'améliorer la qualité des soins et assurer la continuité de la prise en charge des patients tout au long de leur parcours de soins.
Une mise en œuvre pilotée par les ARS
Les deux institutions vont aujourd'hui plus loin, puisqu'elles publient un document de référence, appelé "Mise en œuvre du service DCC et DMP - Cible 2013-2015", et destiné aux Agences Régionales de Santé (ARS) afin qu'elles déploient de façon formelle le DCC dans le DMP à l'horizon 2015. Ce référentiel est le résultat du retour d'expérience des travaux menés sur ce thème par sept régions depuis 201, ce qui lui permet aujourd'hui de généraliser la procédure.
Un outil de mesure d'activité et de suivi épidémiologique
Le document permet de clarifier les missions du DCC, à savoir un système d’information du parcours en cancérologie électronique, destiné à informatiser les différents processus de ce parcours, ainsi qu'à faire remonter les informations médicales et d'activité. Il précise que la mise en œuvre du DCC garantira le respect du cadre juridique inhérent aux systèmes d'information de santé, et qu'il sera constitué d'un ensemble de composants pour la production de documents standardisés, pour l'accès à une offre de Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) sur tout le territoire, ou pour recueillir les données en cancérologie en vue de mesurer l'activité régionale et nationale, ainsi qu'un suivi épidémiologique.
Le DCC n'est donc pas seulement destiné, comme il en avait été question à ses débuts, à permettre à chaque professionnel de produire et partager les documents clés du parcours en cancérologie pour une meilleure coordination ville-hôpital. Il représentera, certes, une aide pour tous les acteurs de la prise en charge dans ce domaine, de par son intégration dans le DMP, mais sa composante statistique sera susceptible de mettre en concurrence les pratiques régionales ainsi que les stratégies thérapeutiques décidées dans les RCP.
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