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Vers un nouveau cycle d'évaluations médico-économiques de la télémédecine
16 août 2013 - 02:00,
Actualité
- DSIH
Les applications de télémédecine se développent sur différents champs de la prise en charge des patients, bien qu'elles ne soient pas valorisées par l'Assurance Maladie. Et il semble que cela va durer. En effet, les évaluations menées par la Haute Autorité de Santé (HAS) quant aux modèles de financement des pratiques internationales de télémédecine n'ont pas été concluantes.
Des études internationales inadaptées au contexte français
La Direction Générale de l'Offre de Soins (DGOS) a en effet confié à l'HAS une étude de la littérature internationale, afin de réaliser un état des lieux des évaluations médico-économiques de la télémédecine et apprécier l'efficience, les modes de déploiement, ainsi que les modèles de financement en vigueur à l'étranger. Il s'agissait également de proposer un cadre d'évaluation médico-économique adapté au contexte français. Les conclusions de l'étude font état de la dépendance de la télémédecine aux différents environnements où elle est impliquée, d'une part, ainsi que de la faiblesse méthodologique ainsi que de l'hétérogénéité des études que l'HAS a évaluées.
Un nouveau cycle d’évaluations selon des critères précis
La Haute Autorité va donc initier de nouvelles évaluations médico-économique, pour lesquelles elle a défini un cadre méthodologique. Celui-ci permettra d'en améliorer la qualité, notamment par la prise en compte des spécificités françaises de télémédecine. La définition du périmètre d'évaluation médico-économique se fera à l'aide d'une matrice d'impacts des effets attendus sur les champs prioritaires définis par la DGOS que sont la permanence des soins en imagerie, la prise en charge de l'AVC, ou la santé des détenus ainsi que des malades chroniques. Il découlera de ces informations un listing des points clés méthodologiques qui guideront les nouvelles études.
On l'a bien compris, la valorisation des actes de télémédecine est loin d'être effective, et il faudra donc que les acteurs du secteur continuent à mettre en place des modes de facturation au cas par cas, qui puissent équilibrer les investissements mis en jeu, ou retardent les nouveaux projets.