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Maincare-IC : la nouvelle ère du dossier patient au Centre hospitalier de la Région de Saint-Omer
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Comment le choix du DPI Maincare-IC s’inscrit-il dans la stratégied’évolution numérique du Centre hospitalier de la région de Saint-Omer ? Comment avez-vous commencé à le déployer ?
Aurélie Bernard : Cora, notre précédent DPI, n’était plus en mesure de suivre les évolutions institutionnelles,réglementaires et fonctionnelles attendues aujourd’hui. Le déploiement s’est fait en deux étapes : en 2022, avec la gestion des rendez-vous et un premier lancement dans deux ser- vices pilotes ; puis le projet a été suspendu. C’est en 2023 que le déploiement a pu être reprogrammé, avec l’objectif commun de relancer tous les processus fin 2024.
Comment avez-vous orchestré cette nouvelle phase de déploiement ?
Ludovic Filipiak : Après avoir redéfini la feuille de route et les axes prioritaires avec l’éditeur, nous avons repris le déploiement dans les sites pilotes et décidé de mettre en place fin 2024 le DPI en mode big-bang dans tous les services de médecine, chirur- gie et obstétrique (MCO), et aux urgences. Trois semaines après, nous avons étendu le DPI aux soins médicaux de réadapta- tion et à l’EHPAD, pour éviter la coexis- tence de deux systèmes.
Aurélie Bernard : Aujourd’hui, Maincare-IC est déployé sur 550 lits, avec une prochaine extension prévue sur l’unité sanitaire du centre pénitentiaire de Longuenesse à l’été 2025.
Quels défis ont marqué cette deuxième phase de déploiement ?
Ludovic Filipiak : Le défi principal a été technique : déployer simultanément dans tous les services est plus exigeant pour la gestion du changement, mais cela permet de n’avoir qu’un seul dossier patient à administrer. Une planification rigoureuse et des formations continues ont été néces- saires pour assurer une transition fluide.
Aurélie Bernard : Nous avons d’abord dû remobiliser les équipes et rétablir la confiance de certains praticiens, particulièrement en médecine interne, où un ef- fort important avait déjà été consenti en 2022. Cela a fonctionné après avoir effec- tué tous les ajustements nécessaires sur le DPI, en lien étroit avec l’éditeur.
Nous avons bénéficié de son accompa- gnement fort pour le déploiement, avec une réactivité jour et nuit, et une présence importante sur site pour nous aider à organiser cette phase en termes d’accom- pagnement, de préparation, de paramé- trage et de suivi. Cette réactivité s’est aussi traduite par sa capacité à faire évoluer la solution.
Par exemple une nouvelle version de la bureautique a été déployée en avril 2025, la première ne répondant pas aux attentes des médecins.
Vous êtes en train de mettre en place une cellule DPI. Quel en est le rôle ?
Gérald Fierrard : Cette cellule sera es- sentielle pour assurer la maintenance et le bon fonctionnement du DPI, gérer les de- mandes d’assistance ou encore identifier les ajustements nécessaires, en distinguant ce qui relève d’un simple paramétrage en interne ou d’un besoin d’évolu- tion structurelle par Maincare.
Ludovic Filipiak : Cette cellule composée de référents métiers et d’informaticiens sera également un point central pour la formation et la gestion des demandes des utilisateurs. Elle permettra une gestion plus fluide des besoins évolutifs de l’éta- blissement, comme l’ajout d’un acte absent dans le DPI ou la mise en place d’une alerte supplémentaire demandée par un pharmacien pour un patient ayant une infection nosocomiale.
Elle sera une ressource essentielle, d’autant qu’un établissement de santé évolue constamment, avec de nouvelles activités et de nouveaux arrivants qu’il faut former. Là aussi nous bénéficions d’un accompa- gnement fort de Maincare pour sa mise en place.
En quoi vos fonctions respectives sont-elles importantes pour faciliter les pa- ramétrages et mieux répondre aux besoins des utilisateurs ?
Ludovic Filipiak : Sur le plan managérial, nous participons à l’accompagnement des professionnels de santé dans l’utilisa- tion de ce nouveau DPI et à l’adoption de bonnes pratiques, en même temps que ses ajustements sont effectués. Il faut aussi assurer une gestion du projet en interne avec des utilisateurs médicaux et paramédicaux, et des informaticiens qui ne parlent pas forcément le même langage, ou encore anticiper le calendrier des in- terventions de Maincare pour limiter leur impact sur l’organisation quotidienne des soins.
Aurélie Bernard : Je dois m’assurer que notre DPI réponde aux exigences de la certification HAS, comme la qualité du cour- rier de sortie. Concernant la coordination des soins, j’ai un rôle de porte-parole des équipes médicales auprès des instances de pilotage du projet sur leurs difficultés évoquées ou les points d’avancement. Je dois aussi convaincre les responsables des personnels médicaux et paramédicaux de fédérer leurs équipes métiers autour de ce projet commun qu’est le nouveau DPI. Enfin, je veille à la parfaite traçabilité des soins dans le DPI et à la continuité des prises en charge, grâce à la mise en place de procédures adaptées permettant de garantir l’accès aux informations essen- tielles en toutes circonstances.
Quels sont les ingrédients indispensables pour une relation fluide entre établissement et éditeur ?
Gérald Fierrard : Une communication structurée et des interlocuteurs fixes sont essentiels.
Aurélie Bernard : Nous disposons d’interlocuteurs fixes, comme Aurélie Marco, notre chef de projet, pour gérer nos priorités et répondre à nos interrogations. De plus, la présence des équipes de Maincare sur site lors du déploiement a rassuré nos équipes et permis de traiter de nombreux points en direct. Nous pouvons échanger en toute transparence et en confiance.
La relation entre notre directeur général et celui de Maincare (ndlr : Olivier Geoffroy Directeur Général depuis fin 2023) a aussi, contribué à redéfinir ensemble les objectifs pour avancer dans un but commun : la sa- tisfaction des utilisateurs pour le déploie- ment de l’outil et la sécurité des patients.
Ludovic Filipiak : Cette proximité a aussi permis d’ajuster rapidement certains as- pects essentiels au bon déroulement du projet.
Quels autres objectifs jugez-vous prio- ritaires ?
Aurélie Bernard : Nous souhaitons dé- ployer le module de gestion et de pro- grammation du bloc opératoire, qui sera interfacé avec le DPI pour bénéficier d’une remontée automatique des comptes ren- dus d’intervention.
Gérald Fierrard : Nous devons aussi réa- liser le déploiement sur l’USMP (Unité Sa- nitaire en Milieu Pénitentiaire) du centre pénitentiaire de Longuenesse qui suit plus de 800 détenus, dans un contexte de ges- tion d’un DPI différent de celui d’un centre hospitalier.
Quels sont les retours des utilisateurs du nouveau DPI aujourd’hui ?
Ludovic Filipiak : La prise en main par les soignants a été rapide, grâce à l’ergo- nomie intuitive du logiciel.
Aurélie Bernard : Les paramédicaux ap- précient la qualité de visualisation du plan de soins, et sont de vrais porte-parole au- près des médecins.
Ludovic Filipiak : Suite à des travaux communs entre Maincare et nos équipes, une version incluant des attentes fortes sur l’aspect bureautique a été déployée en
Quels enseignements tirez-vous de ce déploiement ?
Aurélie Bernard : Il est important de s’appuyer sur une méthodologie projet rigoureuse et sur une mobilisation conti- nue des équipes. Nous pouvons à ce titre saluer l’engagement de l’ensemble des professionnels du CHRSO.
Gérald Fierrard : Il ne faut pas sous-es- timer les écarts de temporalité entre les différents services. C’est un enseignement précieux pour nos futurs projets.
Aurélie Bernard : L’engagement fort de la direction générale en faveur du DPI Maincare-IC est également un atout, il nous permet de fixer un cap et des objec- tifs clairs aux utilisateurs.
Rendez-vous à Santexpo pour découvrir les dernières avancées de Maincare-IC
À l’occasion du salon Santexpo du 20 au 22 à Paris – Porte de Versailles, Maincare présentera – sur le stand de La Poste Santé & Autonomie (H47 – F48) – les dernières avancées de son DPI Maincare-IC qui connaît une forte accélération de son déploiement depuis 2024. Le DPI sera ainsi installé dans une vingtaine d’établissements d’ici fin 2025.
Parmi les nouveautés présentées, une extension du périmètre du dossier pé- rinatalité (intégration du dossier d’IVG et du dossier de diagnostic anténatal) ou encore l’intégration de fonction- nalités d’IA avec DALVIA Santé, l’IA génération souveraine de La Poste Santé & Autonomie développée par Docaposte.
Découvrir les temps forts de La Poste Santé & Autonomie à Santexpo
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