Un parcours numérique fictif en santé mentale à Dijon

31 mars 2025 - 20:56,
Actualité - DSIH, Damien Dubois

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Illustration Un parcours numérique fictif en santé mentale à Dijon
Fin mars, l’Agence du numérique en santé annonçait la tenue d’un second parcours fictif en santé mentale en région afin d’observer les bénéfices concrets et les axes d’amélioration des outils numériques.

L’Agence du numérique en santé (ANS) a annoncé qu’un parcours autour de la prise en charge d’un patient fictif relevant de la santé mentale s’était déroulé à Dijon. Il s’agit de la seconde simulation de ce type après celle organisée à partir d’un parcours patient dans les Hauts-de-France. L’objectif est d’illustrer les usages métiers des outils Ségur. Pour l’ANS, « ce parcours, centré sur la prise en charge d’un patient souffrant de troubles bipolaires, a permis d’observer les bénéfices concrets et les axes d’amélioration des outils numériques ».

Contexte du parcours
Le patient fictif regroupait les caractéristiques suivantes :

·       Diagnostic de troubles bipolaires ;

·       Signes d’une rechute ressentis ;

·       Inquiétude l’amenant à consulter son médecin traitant.

Des interactions avec des professionnels de santé sont déclenchées, à l’origine de la production de documents de santéau gré de son parcours. Plusieurs étapes clés ont été identifiées : la qualification de l’identité nationale de santé (INS), l’alimentation du profil Mon espace Santé du patient, la mise en place de consultations et, enfin, la mobilisation de la messagerie sécurisée de santé (MSS).

Déroulé du parcours
Le parcours lui-même s’effectue en plusieurs temps :

  • Rendez-vous en cabinet médical pour une consultation avec le médecin traitant et la rédaction d’une lettre d’adressage pour l’hôpital psychiatrique à destination d’un confrère hospitalier ;
  • Rendez-vous au Centre hospitalier La Chartreuse pour une hospitalisation. Au démarrage de son séjour, le profil Mon espace Santé du patient est consulté. À la fin de son séjour, une lettre de liaison de sortie est réalisée, déposée dans Mon espace Santé et transmise à un confrère libéral par MSS ;
  • Rendez-vous avec le psychiatre en ville après réception via MSSanté de la lettre de liaison de sortie du CH, consultation du DMP et import facile de documents dans le logiciel médical. Plusieurs documents sont réalisés : un compte rendu de consultation placé en invisible dans le dossier patient de Mon espace Santé pour désinvibilisation par le médecin traitant à court terme, une prescription médicamenteuse et une prescription de soins infirmiers déposées dans Mon espace Santé.
  • Passage en pharmacie pour la dispensation de la prescription médicamenteuse.
  • Rendez-vous au cabinet de l’infirmier libéral avec consultation du DMP avant la réalisation des soins infirmiers.

Une initiative à renouveler
Cette initiative s’inscrit dans le soutien à la modernisation des logiciels métiers des professionnels de santé, facilitant le partage sécurisé des données de santé et l’usage de la messagerie sécurisée de santé. Pour l’ANS, elle a mis « en lumière les bénéfices concrets sur le terrain, mais aussi les défis à relever pour faire du numérique un véritable levier facilitant la coordination des prises en charge, au bénéfice des patients ».

La simulation a rassemblé des professionnels de santé, des acteurs nationaux et régionaux engagés dans l’accompagnement des usages numériques en santé : l’Agence du numérique en santé, l’Agence régionale de santé Bourgogne – Franche-Comté, le Grades Bourgogne – Franche-Comté et la CPAM de la Côte-d’Or (Assurance maladie). L’initiative devrait être renouvelée, ce pour quoi l’ANS fait appel aux régions et aux professionnels intéressés.

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