Modernisation et convergence des systèmes d’information : le GHT de La Réunion choisit le DPI Sillage du SIB

L’ile de La Réunion compte aujourd’hui quelque 650 000 habitants. Les besoins sanitaires sont couverts par le GHT éponyme qui regroupe quatre établissements principaux répartis approximativement aux points cardinaux du territoire, et cinq sites dont deux pour le CHU qui est l’établissement support du groupement. L’ensemble représente une offre de 2 900 lits et places de MCO, psychiatrie, EHPAD, SSR… et quatre services d’urgences. Le GHT assure également une permanence des soins pour les assurés sociaux de Mayotte. « Nous disposons désormais d’une couverture des soins assez complète, avec de moins en moins d’évacuations sanitaires vers la métropole », résume le Dr Michel Bohrer, nommé directeur du projet avec une équipe pour accompagner la démarche de sélection du logiciel et les paramétrages à venir.

Mobilisation des utilisateurs

Le choix du DPI Sillage développé par le SIB résulte d’une procédure avec négociation menée en 2022. Préalablement, durant l’année 2021, un comité de projet d’une quinzaine de personnes représentant les différents métiers et établissements a animé une soixantaine de réunions. Pas moins de 250 utilisateurs (médecins, infirmiers, soignants, biologistes, radiologues, kinésithérapeutes, psychologues…) répartis en 20 groupes se sont réunis à intervalle régulier pour définir les besoins fonctionnels, à partir d’une liste de 2 400 fonctionnalités. Le médecin DIM complète : « Ce travail collaboratif de grande ampleur, mis en oeuvre sur décision du conseil stratégique du GHT, nous a permis de préparer le cahier des charges préalable au lancement de la procédure ». Celle-ci répond à un ensemble de besoins : assurer la convergence du système d’information et mettre celui-ci à niveau pour l’ensemble des établissements du GHT, et améliorer la fluidité des parcours de soins entre les sites.

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De nombreux avantages

Pourquoi avoir opté pour Sillage ? Après une première sélection de trois des cinq solutions initialement retenues, celle du SIB est sortie en tête de la procédure avec négociation. Le Dr Michel Bohrer argumente : « Parmi les fonctionnalités et caractéristiques qui nous ont plu dans le DPI Sillage figurent la couverture fonctionnelle globale, la prescription et le plan de soins, le dossier de psychiatrie, la notion de parcours pour l’obstétrique ou encore les urgences, la notion de multi-entité juridique avec une fluidité des passages d’un établissement à l’autre, notamment pour les prescriptions… » Pour la réanimation un module spécifique de l’éditeur spécialisé Terenui va être connecté au nouveau DPI.

Une solution moderne et ergonomique

Les attentes sont fortes dans les établissements. « Notre DPI actuel, en place depuis une vingtaine d’années, est devenu obsolète », souligne le directeur de projet. Les utilisateurs vont pouvoir bénéficier d’outils d’alerte. L’information viendra directement à eux en mode push. La solution du SIB va aussi donner aux patients la possibilité de prendre rendez-vous en ligne, tout comme elle permettra de déployer des outils en mobilité.
Le Dr Michel Bohrer ajoute : « Le nouveau DPI répond également à notre besoin de disposer d’un outil intégré, mais aussi au souhait de la direction générale de repenser les organisations et les paramétrages. »

Des formations à grande échelle

Des formations vont être réalisées établissement par établissement, avant le déploiement. En complément, un accompagnement de plusieurs semaines est prévu pour assister les utilisateurs de jour comme de nuit et ajuster si besoin les paramétrages une fois le DPI lancé. Au total, ce sont pas moins de 8 400 utilisateurs qui vont pouvoir profiter d’un dossier patient informatisé moderne et ergonomique.

Un déploiement en plusieurs étapes

L’année 2023 est dédiée au cadrage et au démarrage du projet. En 2024, les équipes vont se consacrer au paramétrage, à la reprise de données de flux et à la mise en place des interfaces. Le déploiement va commencer au premier trimestre 2025 sur un premier établissement, afin d’éprouver le logiciel. « Nous avons prévu de le déployer en big bang dans tous les établissements, à l’exception du CHU, où la stratégie de déploiement devra être affinée », explique le directeur du projet.