Numérique en santé : Thomas Fatôme présente les chantiers de la CNAM pour 2023

27 jan. 2023 - 15:08,

Actualité

- DSIH
Si 2022 a été l’année du lancement de Mon Espace Santé, 2023 sera celle de son alimentation par les logiciels métiers, a assuré Thomas Fatôme, directeur général de la CNAM, lors d’une interview diffusée le 24 janvier à l’occasion de la conférence annuelle « Les grandes tendances de la E-santé de 2023 ».

Cette 7e édition de la conférence, organisée par l’agence digitale spécialisée en santé Interaction Healthcare, a été inaugurée par le ministre de la Santé François Braun, qui a rappelé notamment l’importance de la santé digitale dans la lutte contre les inégalités d’accès à la santé et dans la prévention.

Lors de la matinée de conférence, un entretien enregistré en amont avec Thomas Fatôme, directeur général de la CNAM, a été diffusé. Il y a présenté les priorités de l’Assurance maladie pour 2023. Un an après le lancement de Mon Espace Santé, il est félicité du fait que 7,5 millions de bénéficiaires ont activé leur espace. « La fusée est lancée », a-t-il assuré, avant d’expliquer que l’objectif va désormais être de « passer de la création des profils à leur alimentation ». Dans les prochains mois, la mise à jour des logiciels métiers des professionnels de santé va « venir brancher sur Mon Espace Santé des canaux d’alimentation pour créer une dynamique vertueuse » : mieux alimentés, les dossiers seront davantage consultés ; davantage consultés, ils seront mieux alimentés. « Rendez-vous au deuxième trimestre » lorsque ces « canaux d’alimentation » seront utilisés, a-t-il déclaré.

Si Mon Espace Santé est le « navire amiral » de la stratégie de la CNAM en termes de santé numérique, d’autres chantiers vont voir le jour en 2023. Le premier est la prescription connectée. Les ordonnances papier contiendront un QR Code qui permettra l’authentification du patient, du professionnel de santé, et du contenu de la prescription, avec des données structurées. « Cela va sécuriser le circuit de l’ordonnance », a assuré Thomas Fatôme. Le second chantier est l’application carte Vitale (apCV), en cours d’expérimentation, qui vise à être un système aussi sécurisé que la carte Vitale, mais dématérialisé, afin que chacun puisse s'en servir au quotidien pour s'identifier sur des services publics ou liés à la santé (plate-forme FranceConnect, opérateurs de télémédecine, Mon Espace Santé...).

Thomas Fatôme a aussi rappelé l’importance des données, utilisées notamment pour mieux comprendre l’utilisation des réseaux de soins et suivre les dépenses de l’assurance maladie. Un nouveau jeu de données relatives aux professionnels de santé va être ouvert : lieu d’installation, activité, démographie, etc. Le but ? « Faire parler la data pour donner à comprendre », a résumé Thomas Fatôme.

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