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Une expérimentation de télésuivi de pathologies respiratoires
Depuis fin octobre, le service de pneumologie du centre hospitalier de Verdun assure la responsabilité médicale d’une grande étude régionale sur le télésuivi des patients porteurs du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) ou de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Ces pathologies ont des conséquences cardiovasculaires et métaboliques délétères associées à des coûts de santé élevés.
E-Meuse Santé
Cette étude marque le démarrage d’« e-Meuse Santé », un projet du programme d’investissements d’avenir porté par le conseil départemental de la Meuse et ses partenaires (assurance maladie, Agence régionale de santé, région Grand-Est et Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives – CEA) dans le cadre du PIA 3 « Territoires d’innovation ». 400 patients seront ainsi télésuivis sur une période de trois ans et demi. L’objectif est d’évaluer l’intérêt d’une prise en charge intégrant des objets connectés dans ces maladies respiratoires chroniques afin de construire des parcours de soins innovants et parfois alternatifs. En effet, une inégalité d’accès aux soins de référence selon la démographie et l’organisation des territoires a été constatée.
« Les innovations en e-santé pour s’inscrire dans des parcours efficients et efficaces ont besoin de l’implication de tous les partenaires de l’organisation des soins. Le consortium e-Meuse est là pour cela, et cette première expérimentation de grande ampleur marque une nouvelle étape dans le développement de ces territoires d’innovation dans notre région », explique Jean-Charles Dron, directeur opérationnel d’e-Meuse santé dans le communiqué consacré au lancement de l’expérimentation.
À la clé, une meilleure qualité de vie des patients
L’étude de télésurveillance va étudier l’évolution de la qualité de vie de patients souffrant d’une pathologie respiratoire chronique. La prise en charge intégrée à domicile de six mois comprend la mise à disposition d’objets connectés (balance, tensiomètre, actimètre de Sefam et la solution de télésuivi Bora Connect développée par Biosency, mesurant la saturation en oxygène, la fréquence respiratoire et la fréquence cardiaque, la température cutanée et l’activité physique). La mise à disposition de ces objets se combine avec une éducation thérapeutique personnalisée dispensée par le réseau de soins labellisé Ador.
« La combinaison de l’éducation thérapeutique et de la télésurveillance permet au patient de s’approprier la gestion de sa maladie en toute sécurité, avec à la clé une meilleure qualité de vie. Les premiers patients ont été inclus mi-septembre. L’objectif est d’atteindre les 400 patients. Cette expérimentation est la première de cette ampleur », explique le Dr Jean-Claude Cornu, chef du service de pneumologie au CH de Verdun Saint-Mihiel dans le même communiqué. Toute une série de critères va ainsi être analysée : observance, activité
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