Hillrom, du modèle BedTech à la MedTech

15 mars 2021 - 13:04,

Actualité

- DSIH
Dans un secteur en constante évolution, Hillrom se consacre aux soins centrés sur le patient en adaptant son champ d’expertise historique, le lit médical, aux innovations du numérique en santé. Ces lits intelligents connectés optimisent notamment la prévention des chutes.

Quasi centenaire, la société Hillrom propose des solutions de soins aux patients permettant de meilleurs résultats cliniques et économiques dans cinq domaines clés : l’amélioration de la mobilité, le traitement et la prévention des plaies, les flux d’informations cliniques, la sécurité et l’efficacité chirurgicales ainsi que le traitement et la prévention des complications respiratoires.

L’optimisation des usages de matériels médicaux tels que les lits permet au personnel soignant de se concentrer sur l’aspect humain des soins de santé et représente un enjeu d’autant plus crucial que 70 % du temps infirmier est consacré à des tâches non liées au soin [1]. Par exemple, les services de réanimation s’équipent en matériel de plus en plus complexe. Aujourd’hui, ils ont besoin de solutions connectées. Hillrom a ainsi évolué d’un modèle « BedTech », centré sur le lit médicalisé, à un modèle « MedTech », avec des solutions plus intelligentes et plus connectées.

La problématique des chutes

La gestion des chutes est une problématique quotidienne pour les établissements. Dans un hôpital de taille moyenne, jusqu’à six chutes pour 1 000 patients peuvent survenir chaque jour [2]. Une chute coûte de 2 000 euros à 8 000 euros pour un établissement hospitalier [3], sans compter les dégâts humains qu’elle peut provoquer chez les patients, a fortiori âgés (18 % ont plus de 75 ans [4]).

Avec un lit connecté, les cliniciens sont en interconnexion avec leurs patients. Les données sont recueillies au moment opportun avec des informations exploitables, ce qui se traduit par des diagnostics plus précis, une intervention plus rapide et des temps de récupération améliorés.

« Nous sommes au cœur du soin, dans une période où la pénurie de personnel soignant s’accroît, explique Grégory Bibbo, Digital HealthProject Manager d’Hillrom. La technologie peut être un palliatif, non pas pour se substituer aux équipes, mais pour faciliter leur travail au quotidien et leur permettre de se concentrer sur ce qui fait l’essence et la valeur ajoutée de leur métier. »

La connectivité au service de la qualité de vie des patients

Une nouvelle technologie de capteurs facilite la prévention des chutes et des escarres en analysant les changements de l’état du patient. Le tableau de bord indique toute anomalie et la présence effective du patient dans son lit. Avec la centrale d’alarme, le personnel médical est informé en temps réel des situations inhabituelles pour être en mesure de prendre la bonne décision et d’agir rapidement. Les données du lit sont transmises au DPI afin de réduire le temps consacré à la documentation et de limiter le risque d’erreurs de saisie.

Une balance est intégrée pour peser le patient sans avoir à le porter, ce qui réduit le risque de troubles musculosquelettiques chez les soignants. En France, les lombalgies sont la cause de 10 000 arrêts de travail annuels d’une durée moyenne de 33 jours, soit 3,5 millions de journées perdues par an [5]. « Au-delà des chiffres, il s’agit d’un vrai fardeau sanitaire, une réalité sourde. Ces technologies ont des retentissements en termes économiques et de qualité des soins, mais sont surtout porteuses d’une forte dimension humaine, voire sociétale », conclut Grégory Bibbo.

Le 25 mars, un webinaire de DSIH sera consacré au « Lit intelligent connecté ».

Plus d’informations et inscription sur : /webinaire/smartbed-connecte-un-atout.php 


[1] Drees, 2017.

[2] Sato N. et al., “Falls among Hospitalized Patients in an Acute Care Hospital: Analyses of Incident Reports”, The Journal of Medical Investigation, vol. 65, 2018.

[3] Dantoine T. et al., Études médico-économiques et chutes graves du sujet âgé : quelle évaluation pour les nouvelles technologies appliquées à la prévention ? Réflexions à partir de l’exemple des systèmes de détection systématique par caméra vidéo, 2016.

[4] Drees, 2017.

[5] Étude de la CNRACL avec le CHU d’Angers.

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