Enovacom facilite le quotidien du personnel soignant grâce à l’interopérabilité biomédicale
02 mars 2021 - 10:02,
Communiqué
- EnovacomDans le domaine médical, chaque appareil biomédical communique bien souvent dans un langage propriétaire. Pour parler avec tous les dispositifs existants dans les différents services d’une structure de santé, la solution 100 % logicielle d’Enovacom utilise un langage standardisé et normé afin d’être compatible avec tous les logiciels cliniques et les solutions métiers. « Notre solution va recueillir les données au format propriétaire et les transformer en s’appuyant sur des standards d’interopérabilité internationaux (standard HL7 et les profils IHE) », souligne Isabelle Verne.
Que ce soit pour un établissement public ou privé santé, en France comme à l’export, la solution 100 % logicielle d’Enovacom s’adapte à toutes les structures de santé.
Le temps est une denrée rare dans les salles de bloc opératoire
Pour faciliter le quotidien de leurs soignants, la clinique Bretéché (groupe Elsan) à Nantes s’est tournée vers la solution d’interopérabilité biomédicale proposée par Enovacom.
« Le besoin principal de l’établissement privé était de faire gagner du temps à leurs soignants en remontant automatiquement les données médicales dans les dossiers patients informatisés (DPI) », souligne Grégory Verron, chef de projet chez Enovacom. Sans cette solution, le personnel soignant est dans l’obligation de saisir manuellement les données qui proviennent des appareils médicaux avant de les retranscrire dans le DPI. Une tâche à faible valeur ajoutée et rébarbative. À la clinique Bretéché, 11 salles de bloc sont équipées de la solution.
En réduisant l’utilisation du papier, c’est tout un process de saisie des données qui est modifié. « Avant l’arrivée de cette solution, nous installions le patient au bloc, on inscrivait son nom sur le Scope (surveillance Cas client peropératoire), on devait ensuite écrire les différentes étapes d’intervention sur un papier, à la fin de la prise en charge, on imprimait le Scope puis on mettait cette feuille dans le dossier d’anesthésie avant de l’intégrer au dossier du patient », détaille le Dr Nathan, anesthésiste à la clinique Bretéché. Aujourd’hui, il suffit d’un clic pour réaliser ces étapes. « On ne se soucie plus des données peropératoires puisqu’elles vont directement dans le dossier d’anesthésie. Pour remonter automatiquement les données, nous associons le patient à sa salle d’opération via une fonctionnalité dédiée », précise le médecin.
Découvrez le cas client de la clinique Brétéché :
L’innovation technologique au service des établissements de santé publics
Le Pôle Santé Saint Jean a choisi de mettre l’innovation technologique au service de leurs patients. Leurs équipes soignantes respectives ont désormais la possibilité de s’appuyer sur la solution d’interopérabilité biomédicale d’Enovacom pour connecter leurs appareils biomédicaux au dossier du patient.
Le choix de l’établissement s’est porté sur la solution Enovacom pour trois raisons principales : d’une part, l’interopérabilité biomédicale : la solution a la capacité d’intégrer tout type d’équipements biomédicaux. Dans un second temps, l’établissement n’a pas eu d’investissement matériel à dépenser : aucun besoin de changer les 40 dispositifs biomédicaux ou d’ajouter des équipements complémentaires.
Enfin, il n’y a aucun changement pour les soignants : fort de leur partenariat technologique, Enovacom a intégré nativement leur plateforme d’interopérabilité biomédicale dans le dossier patient informatisé (DPI) Expertiz. Les soignants gèrent un seul logiciel, pour les salles de réveil.
L’équipe soignante supervise en moyenne 40 lits en salle de réveil. Les blocs ont chacun leur spécialité : endoscopie, ophtalmologie, ambulatoire ou gynécologie. Avec l’informatisation du service depuis un an, pour chaque patient, les constantes vitales devaient être saisies manuellement dans le dossier informatisé correspondant. Il s’agissait d’une véritable charge pour le personnel.
« Pour convaincre les infirmières du choix de la solution, il n’a fallu qu’une démonstration », indique Julien Degardin. La phase de test a été restreinte à quelques appareils et blocs afin d’évaluer la solution. Et déjà quelques jours plus tard, l’ensemble des soignants a réclamé la solution dans leur service. « Nous pouvons voir la réussite d’un projet à l’enthousiasme des utilisateurs », ajoute-t-il.
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Une solution qui dépasse les frontières
Les soignants français ne sont pas les seuls à profiter de la plateforme d’interopérabilité d’Enovacom. Que ce soit au Canada ou en Suisse, d’autres établissements de santé ont été séduits par les bénéfices de la solution.
L’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) accélère son virage numérique. En misant sur une politique de digitalisation du dossier de soins et d’automatisation du relevé des données de santé, l’établissement spécialisé compte améliorer la qualité des soins pour ses patients et œuvrer pour le bien-être de ses salariés. Avant de profiter des dernières innovations d’Enovacom, les infirmières devaient recopier à la main les données produites par les appareils, puis elles les retranscrivaient dans le dossier patient informatique. Deux tâches qui pouvaient engendrer des erreurs de saisie et de la fatigue.
Avec la plateforme d’interopérabilité biomédicale d’Enovacom, l’établissement spécialisé dans les pathologies cardiaques a installé un système électronique qui permet de relever de manière automatique les données de santé issues des ventilateurs de leurs unités de soins intensifs. Cette innovation technique est une véritable révolution dans le quotidien des infirmières de l’établissement. En effet, elles peuvent retrouver aujourd’hui, en temps réel, l’intégralité des données vitales pour suivre l’évolution de l’état de santé de leurs patients.
« Grâce à la solution d’Enovacom, nous pouvons accéder rapidement aux données provenant de nos appareils biomédicaux. C’est un gain de temps important pour la prise en charge du patient, chaque soignant gagne deux heures par jour », se félicite Amélie Brasiola, chef de l’unité des soins intensifs chirurgicaux de l’ICM.
Avec ce flux de données constant, le personnel médical crée une véritable mine d’or d’informations. Pour aller plus loin que la prise en charge à l’instant « t » du patient, ces données peuvent être stockées, analysées et comparées les unes aux autres afin de faire avancer la recherche scientifique et d’amélioration des traitements. « Il est évident que la prochaine étape de notre solution est de pouvoir la connecter à des gisements de données. Nous pouvons déjà le faire et il faut continuer dans cette démarche », anticipe Isabelle Verne.
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