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Comment Enovacom a accéléré l’ouverture de lits de réanimation pendant la pandémie de la COVID-19 ?
25 jan. 2021 - 14:09,
Communiqué
- EnovacomAfin d’obtenir la meilleure organisation possible, les bonnes données doivent être disponibles en temps réel pour les bonnes personnes. Dans ce cas, les ARS doivent mettre à disposition des services d’urgences & des SAMU une vision exhaustive du nombre de lits disponibles sur leur territoire afin de répartir au mieux les patients pour les meilleurs soins possibles.
Réagir rapidement pour ouvrir des lits chauds en urgence
C’est dans ce contexte que les équipes d’Enovacom ont permis à plusieurs établissements de santé en France d’ouvrir rapidement de nouveaux lits de réanimation pour accueillir les patients touchés par le virus. À l’image de la fondation Adolphe de Rothschild qui a reçu une demande d’adaptation de ses services par l’ARS. L’hôpital a ainsi été transformé sur 3 unités de soins (Salle de surveillance post-interventionnelle, Unité de soins continus et l’Aile inter spécialité) et ils ont rapidement augmenté leur capacité d’accueil en passant de 10 à 39 lits de réanimation.
Pour cela, la direction des systèmes d’information de l’établissement s’est appuyée sur la plateforme d’interopérabilité biomédicale d’Enovacom pour étendre son périmètre en quadruplant le nombre de lits de réanimation, permettant ainsi une remontée des données collectées (paramètres physiologiques, constantes vitales et alertes, mais aussi paramètres techniques des appareils) directement dans le dossier du patient. L’une des problématiques à laquelle les équipes devaient répondre concernait l’hétérogénéité de notre parc biomédical. Une mise à jour du logiciel a pu être effectuée à distance pour connecter les bons appareils biomédicaux aux lits de réanimation supplémentaires et ainsi continuer d’alimenter les dossiers patients des nouveaux patients.
Un gain de temps précieux en période de crise
Dans le cas d’une épidémie comme celle de la COVID-19 ou plus largement dans les services type de maladies infectieuses, les personnels soignants des services de réanimation n’ont pas besoin de s’équiper de surblouses pour aller récupérer leurs données cliniques ; celles-ci sont collectées de façon continue et automatiquement, et remontent sans délai dans le dossier patient ou l’application métier. Un avantage précieux dans ces périodes difficiles.
Dans le cas de la réanimation, le gain de temps est plus le fruit d’une sécurité des données améliorée (plus aucune erreur de saisie possible) que d’un gain de temps effectif, le relevé des constantes étant réalisé toutes les heures ou toutes les 4 heures.
Mais pour les services de bloc et de réveil, le calcul du gain de temps se base sur un relevé manuel (récupération manuscrite des données puis saisie dans le dossier médical) prenant 2 minutes et effectué toutes les 10 minutes, soit 6 relevés par heure. Cela donne 12 minutes de saisie/heure. Sur 24 heures, cela correspond à environ 4 heures/jour et sur une semaine environ 28 heures de saisie/patient… tant d’heures gagnées qui sont aujourd’hui consacrées à la prise en charge du patient.
Pour découvrir d’autres cas d’usage liés à la crise du covid-19, rendez-vous sur notre page projet dédiée : Comment Enovacom a accompagné le personnel soignant pendant la crise du Covid-19.