Polémique autour de la télésurveillance des défibrillateurs cardiaques
29 jan. 2013 - 01:00,
Actualité
- DSIHOn imagine bien que cette décision, si elle était prise, aurait pour objectif de réaliser des économies supplémentaires à l'assurance maladie. Or, la pratique de la télésurveillance des DCI permet, entre autres, de limiter les séjours d'hospitalisation ou les allers-retours des patients vers les centres de consultations, pour une prise en charge moins coûteuse pour cette même assurance maladie. D'autre part, une telle mesure constituerait un frein au développement de la télécardiologie voulue par le ministère, puisque les établissements, déjà soumis à des GHS contraints, hésiteraient à favoriser une télésurveillance des DCI plus coûteuse. C'est dans ce contexte que le Syndicat National de l'Industrie des Technologies Médicales (SNITEM), au nom de ses adhérents, demande aux tutelles de ne pas prendre de décision hâtive, à la veille de la publication de 2 études médico-économiques prometteuses, d'une part, et de l'avis de la HAS concernant les services attendus d'une prestation de télésurveillance des DCI, d'autre part. Sans compter les discutions en cours entre les sociétés savantes de cardiologie et la CNAM sur la création d'un éventuel acte médical pour cette pratique.