VIDAL, des API intelligentes
27 nov. 2012 - 01:00,
Actualité
- DSIHDepuis quelques années, VIDAL diffuse des informations à forte valeur ajoutée, vers ses partenaires éditeurs, grâce à des API. Ces applications permettent de fournir des données structurées brutes et robustes, qui peuvent être mises en forme par les logiciels métier correspondant à l'environnement de travail du client. Les API VIDAL interviennent dans 3 secteurs distincts que sont la sécurisation des prescriptions, depuis une dizaine d'années, la gestion des Dispositifs Médicaux Implantables (DMI), ainsi que l'aide au codage PMSI.
L'intelligence artificielle des API
Les prescriptions représentent évidemment le cœur de métier historique de la société VIDAL. La gestion des DMI est aujourd'hui très importante, le nombre et la valeur marchande de ces dispositifs ne cessant de croître.
Les plus récentes des API VIDAL sont celles qui traitent du codage PMSI. Pour Bernard Deregnaucourt, Responsable Relations Editeurs, « ces API sont d'un niveau plus sophistiqué que les autres, elles sont assimilables à une véritable intelligence artificielle. L'idée est ici d'utiliser les informations dont on dispose, sur les médicaments et les pathologies qui y sont liées, afin de les comparer aux traitements dont bénéficient les patients ». Ce processus permet aux établissements de soins d'optimiser les codages PMSI effectués par les professionnels de santé. Et il sera bientôt complété par une déduction des pathologies via l'étude des informations syntaxiques des comptes-rendus opératoires ou des données de sortie d'hospitalisation.
Les avantages du cloud
Les API VIDAL, de la même manière que pour les autres éditeurs, sont physiquement installées sur des serveurs au sein des structures de santé. L'avenir de ces applications se situe dans le cloud. « La tendance est aujourd'hui d'héberger nos solutions sur des serveurs déportés, ajoute Bernard Deregnaucourt. Outre l'effet de mode, ce système permet aux clients de réaliser des économies substantielles, puisqu'ils n'ont plus besoin de se doter de serveurs, et des climatisations qui vont avec, ni d'assurer la maintenance de ces matériels. »
Le deuxième avantage du cloud vient du fait que les applications très évoluées, comme les API d'aide au codage PMSI, nécessitent des machines de plus en plus sophistiquées pour en donner la pleine mesure. Le coût d'exploitation pour la structure de santé, si le serveur est externalisé, s'en trouve diminué.
Le troisième bénéfice du serveur déporté, pour le client, mais aussi pour le fournisseur, concerne les mises à jour. « A partir du moment où l'application est centralisée, poursuit Bernard Deregnaucourt, on est sûr que le client peut bénéficier des dernières évolutions logicielles et d'une base de données actualisée, puisqu'elles sont réalisées, une fois pour toutes, en amont. »
Enfin, et ce n'est pas la moindre de ses qualités, ce système n'a pas besoin de bandes passantes surdimensionnées. Puisque ce sont les données seules qui transitent, et non pas les applications qui les font fonctionner, les volumes à échanger sont minimes, ce qui permet de les faire transiter dans des canaux classiques.
PC/DSIH