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« Faites du projet DMP une réussite avec Antares ! »
22 nov. 2012 - 01:00,
Actualité
- DSIHPremière phase : Etre en capacité technique de créer et d’alimenter le DMP.
Sur l’aspect technique, le Centre Hospitalier a choisi d’alimenter le serveur national du DMP avec la solution ANTARES. « Faire appel à Enovacom a été évident pour nous : nous utilisions déjà ANTARES depuis quelques années pour nos échanges extérieurs dans le cadre de l’activité du laboratoire, et nous connaissions l’équipe. D’un point de vue technique, la solution ANTARES est performante, et nous pouvons vraiment compter sur les chefs de projets. Et puis, Enovacom fait partie des éditeurs qui ont participé à la toute première phase expérimental du DMP dans les établissements ».
L’établissement s’appuie ainsi sur Antares pour rendre le Dossier Patient Informatisé DMP compatible. Véritable bus applicatif (EAI/EDI) qui assure les échanges avec les partenaires extérieurs de l’hôpital et les échanges inter applicatifs au sein du SIH, ANTARES offre les fonctionnalités nécessaires pour répondre au projet DMP. « Avec nos différents logiciels un bus applicatif était pour nous incontournable », précise Jean-Charles Verrière.
ANTARES récupère les métadonnées du dossier patient, effectue une transformation de ces données au format attendu (CDA) pour les envoyer par protocole sécurisé vers le DMP. Au travers de sa console de supervision, il est ensuite possible de tracer de nombreuses informations et de rejouer les envois vers le DMP indépendamment du DPI. Le tableau de bord permet de connaître le nombre de DMP créés, alimentés, la nature des documents envoyés... De nombreuses autres fonctionnalités sont disponibles.
« La facilité de mise en œuvre de la partie technique apportée par ANTARES nous a permis de nous concentrer sur la partie organisationnelle. » conclut Jean Charles Verrière.
Seconde phase : une réalité organisationnelle.
Il y a eu un grand bouleversement du côté des praticiens. La possibilité pour un patient de prendre connaissance des pièces médicales qu’ils déposent dans son DMP peut changer le niveau d’implication du patient dans sa prise en charge.
Le Centre Hospitalier a ainsi fait appel à l’ensemble des futurs usagers pour définir comment, quand, où, par qui, informer le patient, recueillir son autorisation, créer son DMP, mais également quels types de documents pouvaient être envoyés vers le DMP.
« Il était nécessaire de faire participer l’ensemble des chefs de pôle de l’hôpital pour ce projet. » précise Jean-Charles Verrière. « Dès le départ, nous avons choisi de réunir le comité de pilotage a minima une fois par mois pour mener ce projet qui nécessite, par son côté expérimental, une adaptation et une réactivité importantes. » Pour mieux connaître le point de vue des patients et des médecins de ville, une ancienne représentante des usagers ainsi qu’un médecin traitant participent également à ces réunions.
Et maintenant ?
L’établissement a rempli sa mission : depuis janvier 2012, plus de 3300 DMP ont été créés. L’alimentation de ces dossiers a débuté depuis 4 mois, et déjà plus de 1000 dossiers ont été complétés par 2000 documents médicaux différents (comptes rendus opératoires, d’hospitalisation, résultats d’analyses de laboratoire…).
« Aujourd’hui notre stratégie est désormais de poursuivre le projet DMP en se concentrant sur sa véritable valeur ajoutée : faciliter la coordination des soins pour les patients chroniques. Pour cela nous avons choisis une approche par filière, en l’occurrence la filière diabète » finit de souligner Jean Charles Verrière.