Publicité en cours de chargement...
Santé du futur : comment favoriser la communication entre médecins et patients ?
Avant tout rassurer le patient à la fois sur l’usage de solutions éprouvées dans le cadre de son parcours médical mais aussi quant à la sécurité et à la fiabilité des outils utilisés pour sécuriser ses informations personnelles. En effet, selon une étude récente de l’Université de Toronto (Canada), 79 % des applications de santé étudiées par les chercheurspartagent régulièrement les données médicales de leurs utilisateurs.Il est donc impératif pour l’établissement de protéger ces données lors de l’échange et afin de limiter l’accès aux données médicales et personnelles de ses patients, ainsi qu’aux données sensibles de son activité (brevet, formule, etc.) à des personnes malveillantes.
En France, le Dossier Médical Partagé (DMP), auquel seul son propriétaire et le médecin praticien ont accès, garantit la dématérialisation de certaines données médicales afin que les plus sensibles bénéficient d’un niveau de sécurité plus élevé. Des applications de santé telles que « Doctolib », « MedPics » ou encore « Doctisia » sont conçues pour faciliter la prise de rendez-vous et l’interaction avec les professionnels de santé. Car aujourd’hui, c’est l’accessibilité à ces dits professionnels qu’il est crucial de privilégier pour la garantie de la performance de notre système de santé et sa longévité. Tiraillé entre le devoir de guérir et celui de rassurer ses patients, le corps médical recherche la formule qui lui garantira une ubiquité certaine.
Si en 1876, l’invention du téléphone a révolutionné la société, que dire du numérique qui en a pénétré aujourd’hui toutes les strates ? Combinés, ils constituent une ère nouvelle en matière d’interaction et d’accessibilité ; et de fait de services offerts aux clients. Dans les établissements hospitaliers, c’est désormais un organe coordinateur qui s’impose comme un nouveau membre de l’équipe ayant la main mise sur la gestion des systèmes de communication de l’établissement (fax, téléphonie, mail, etc.). Ce poste clé dans l’organisation de n’importe quelle institution amenée à communiquer avec l’interne et l’externe est incarnée par les communications unifiées. Dans le cadre de l’hôpital du futur, elles représentent la colonne vertébrale et les ramifications de son système de communication. Grâce à elles, les équipes soignantes sont désormais interconnectées et accessibles 24/7. Avec elles, le personnel est assuré de bénéficier de toutes les facilités inhérentes à la communication : téléphonie incluant le fax, prise de RDV, visio-conférence, messagerie vocale ; voire unifiée pour l’accessibilité de tout type de message (email, fax et vocaux) via une interface unique, etc., et ce même en mobilité.
Or, avec un volume de terminaux connectés ; fixes et mobiles ; en constante évolution en milieu hospitalier, les risques d’attaques sont aussi multipliés – obligeant le secteur à renforcer ses systèmes de sécurité. En adoptant un dispositif basé sur les communications unifiées (CU), certains prennent une longueur d’avance. Elles sont en effet conçues pour prendre en compte cet impératif de sécurité. Les fonctions de sécurité de CU comprennent le chiffrement des données sur les réseaux afin d’empêcher l’interception de renseignements sensibles par des tiers malveillants. Traduction : même si un hacker parvenait à les intercepter, il lui faudrait encore être en mesure de les déchiffrer avant de pouvoir les lire/s’en servir. Et que dire des échanges par fax, qui bénéficient de cette même protection et s’appuient en plus sur un protocole de transmission sécuritaire par essence ? Dans ce contexte, l’emploi de communications unifiées constitue pour le secteur hospitalier une mesure sûre à la sécurité de ses échanges, et des données associées.
Au-delà d’offrir de réels bénéfices aux interactions entre le corps médical et les patients, un système de communications unifiées comporte également des avantages opérationnels, notamment en assurant un délai de réponse réduit et une gestion administrative simplifiée pour le personnel médical afin de lui permettre de se concentrer sur leur activité de soins, en toute sérénité. L’hôpital qui endosse le rôle de garant de la protection de ses patients, doit désormais également assurer la sécurité de leur entité dématérialisée. C’est dans ce contexte unique que l’hôpital, et la santé, du futur sont amenés à se développer. Pour la pérennité de notre système de santé à long terme, reste désormais à globaliser l’utilisation de ces outils !
Par Stéphane Vidal, Vice-Président Marketing et communication chez XMedius
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Certification des établissements de santé : démarrage du 6ᵉ cycle au 1er septembre 2025
05 sept. 2025 - 11:39,
Actualité
- DSIHDepuis le 1er septembre 2025, la Haute Autorité de santé (HAS) a officiellement lancé le sixième cycle de certification (2025-2030) des établissements de santé. Ce dispositif, renouvelé tous les quatre ans, constitue un levier majeur d’évaluation de la qualité et de la sécurité des soins dans les st...
PSSI et Care D2 : suite de la réflexion sur la question de la signature
01 sept. 2025 - 22:56,
Tribune
-Dans le prolongement du précédent article(1) , intéressons-nous maintenant à un sujet qui déclenche souvent pas mal de débats : qui doit signer la PSSI ? Et d’ailleurs, doit-elle être signée ?
PSSI et Care D2, des questions pas si simples
26 août 2025 - 08:49,
Tribune
-Care Domaine 2 exige, entre autres, une PSSI pour le GHT qui candidate. Cela peut paraître simple, mais en fait cette exigence amène des questions et des réponses, surtout plus de questions que de réponses. Pour en avoir discuté avec pas mal de confrères ces derniers temps, force est de constater qu...
La cyber et les sacs de luxe
30 juin 2025 - 20:44,
Tribune
-C’est la fin du premier semestre, il est temps de faire un bilan à mi-course de l’année 2025. Et il s’en est passé, des choses, pas forcément douces et roses.