Publicité en cours de chargement...
Retour sur le partenariat Microsoft-Enovacom
25 fév. 2019 - 09:50,
Actualité
- DSIH, Propos recueillis par Pierre DerrouchDSIH : Comment Enovacom est-il arrivé sur le marché de la messagerie sécurisée ?
Sébastien Wetter : Quand sont apparues en 2003 les solutions de messagerie sécurisée de santé S/Mime et Apycript, nous travaillions déjà avec le GIP-CPS pour simplifier les échanges sécurisés de messages. Nous avions ainsi développé CPSure Proxy, devenue ensuite Enovacom Secure Messaging. Cette solution intégrait toutes les fonctionnalités de demande, de renouvellement et de révocation de certificats directement dans le proxy. Elle permettait également aux mandataires de piloter les certificats pour tous les utilisateurs d’un établissement.
Pourquoi avoir conclu ce partenariat avec Microsoft ?
S.W. : Ces dernières années, de nombreux établissements souhaitaient bénéficier de l’architecture, de la mutualisation et des différentes fonctionnalités d’Office 365 sur le Cloud, mais ils se montraient réticents à externaliser leur messagerie de santé.
Nous nous sommes rapprochés de Microsoft pour rendre compatible la suite logicielle avec la MSSanté. Dès lors qu’Office 365 fonctionne comme un serveur de messagerie dans un établissement, nous avons tout simplement positionné notre proxy en frontal et réalisé les développements informatiques permettant aux établissements de santé de communiquer directement avec la suite logicielle.
L’offre est-elle opérationnelle ?
S.W. : Nous avons commencé à déployer l’offre sur les premiers sites, après l’obtention par Microsoft de l’agrément d’hébergeur de données de santé pour Office 365 et Azure, sa plateforme Cloud. Nous pouvons ainsi héberger directement notre proxy sur Azure ou sur tout autre environnement HDS, ce qui apporte de la souplesse au déploiement, notamment dans l’optique de mutualisation des infrastructures et des ressources des GHT.
Quels autres avantages les établissements de santé peuvent-ils attendre de ce partenariat ?
S.W. : Ce partenariat revêt deux autres grands atouts :
- Nous restons transparents pour les utilisateurs qui n’ont pas à aller chercher un autre service de messagerie pour sécuriser leurs échanges de données de santé ou à se connecter à un autre serveur. Ils restent dans leur environnement Office et peuvent accéder à leur MSSanté depuis un smartphone, une tablette, un ordinateur portable ou encore en Webmail, à l’extérieur de l’établissement ;
- Les utilisateurs profitent de la sécurité de l’environnement Office, avec une identification forte et une haute disponibilité.
Comment accompagnez-vous les établissements pour répondre au prérequis du programme Hop’en ?
S.W. : Hop’en renforce les exigences sur le déploiement des services nationaux comme le dossier médical partagé (DMP) ou les messageries sécurisées de santé. Sur ce dernier sujet par exemple, avec notre offre, les GHT disposent d’une messagerie sécurisée intégrée à l’espace de confiance MSSanté. Ils peuvent mutualiser la solution avec l’ensemble de leurs établissements, dans des délais rapides. S’ils sont déjà opérateurs MSSanté avec une autre solution, il suffit de migrer le proxy pour communiquer avec Office 365.
Au-delà de la MSSanté, ce programme vise notamment à développer et à simplifier les liens entre l’hôpital et ses partenaires. L’enjeu majeur de ces prochaines années est de permettre aux patients de recevoir les bons soins par les bons professionnels de santé dans les structures adaptées, au bon moment, en s’appuyant sur la force des technologies et des services à valeur ajoutée.
Avec 2,3 milliards de données de santé d’ici à 2020 et la multiplication des applications de santé, le parcours de la donnée, son partage et sa sécurisation doivent être garantis et ne plus représenter un frein. Enovacom s’engage à proposer une suite logicielle afin de simplifier le parcours de soins et la collaboration sur un territoire donné. Interopérabilité, serveur d’identité patient ou entrepôt de données sont autant d’outils proposés par Enovacom qui constitueront le socle des futurs systèmes d’information de santé.