Publicité en cours de chargement...
Lojelis, l’intelligence artificielle au service de la relation patient
Créer une relation augmentée entre les patients et l’hôpital, grâce à l’intelligence artificielle, tel est le concept de la plateforme Ho&Me. La solution vise à « améliorer le suivi du patient en temps réel, aider le praticien dans son diagnostic et ouvrir l’hôpital sur la ville tout en participant à son maillage géographique », précise Sylvain Jourdy, président et cofondateur de Lojelis.
Un outil d’analyse prédictive
Ho&Me agrège plusieurs données : celles issues des questionnaires patients développés avec les praticiens et adaptés aux spécificités du patient grâce à un arbre décisionnel ; celles provenant d’objets connectés comme un bracelet enregistrant l’effort physique au quotidien ; celles issues de dispositifs en lien avec une problématique médicale (prothèses connectées, etc.). « Grâce à ces données, notre moteur d’intelligence artificielle peut faire de l’analyse prédictive par cohortes de patients en appliquant un ensemble d’algorithmes de machine learning », explique Baraa Mohamad, docteure en Big Data et technologies Cloud et consultante pour le pôle Santé de Lojelis. Les praticiens disposent ainsi d’une tendance d’évolution de leurs patients qui leur permet notamment d’évaluer les risques liés à leur pathologie.
Optimiser les consultations
Les questionnaires sont également utiles pour optimiser les consultations post-opératoires ou dans le cadre de pathologies chroniques. C’est par exemple le cas en chirurgie bariatrique. Un protocole de consultations de suivi rigoureux est mis en place par l’hôpital. Les réponses aux questionnaires vont aider à préparer le rendez-vous et épargner des déplacements injustifiés à des patients qui ne manifestent pas de douleur. Inversement, elles vont faciliter la remontée d’une alerte au chirurgien en cas de complication.
Intégration au SIH
Comment la plateforme s’intègre-t-elle au SIH ?« Nous travaillons au développement d’interfaces avec les solutions logicielles de dossiers patients installées dans les hôpitaux. En amont, nous avons signé un partenariat de recherche et développement avec la société Ingenico Healthcare pour intégrer les informations du DMP dans Ho&Me », rapporte Sylvain Jourdy.
Développements à venir
En complément des fonctionnalités existantes, Lojelis développe l’analyse de texte à partir des comptes rendus et prescriptions stockés dans le SIH, afin de construire une base de données pour la recherche clinique et, ultérieurement, pour l’évaluation de l’efficacité d’un traitement.
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

À l’ère de l’IA conversationnelle, l’intégration de Dragon Medical One à Philips SpeechLive reconnecte médecins et secrétaires
08 mai 2025 - 14:46,
Communiqué
-Utilisée par plus de 10 000 structures de santé à travers le monde dont 550 000 médecins (1), Dragon Medical One (DMO) est la solution de reconnaissance vocale médicale la plus reconnue, tant chez les médecins spécialistes que chez les radiologues. Devenue une référence incontournable dans le secteu...

Élargissement de la feuille de route pour la performance des achats et de la logistique
06 mai 2025 - 08:10,
Actualité
- Damien Dubois, DSIHLe 28 avril, la feuille de route pour la performance des achats et de la logistique des établissements de santé et médico-sociaux a été étendue selon trois axes structurants : Pilotage, Produits de santé et criticité, Pratiques et processus d’achat.

Un hôpital, sous-traitant, sanctionné pour ne pas avoir déclaré les sous-traitants ultérieurs
02 mai 2025 - 16:13,
Tribune
- Alexandre Fievee, Gaétan Dufoulon et Alice Robert de Derriennic AssociésPar décision du 10 avril 2025 [1], l’autorité de contrôle espagnole a infligé une amende de 500.000 euros à un hôpital qui avait recruté des sous-traitants ultérieurs sans en informer préalablement le responsable du traitement.

Les SI de santé : c’est tout de même assez dingue en 2025 que…
28 avril 2025 - 21:51,
Tribune
-Forcément, dans la cyber on voit passer quasiment tous les projets IT d’une organisation : en principe, ils doivent tous suivre une étape d’homologation, sans parler de ceux qui mettent en œuvre des traitements RGPD enclenchant mécaniquement et a minima une inscription à un registre interne.