Des nanoparticules fluorescentes uniques pour un traitement précis du cancer
21 fév. 2017 - 09:31,
Actualité
- DSIHLe HSTT utilise des nanoparticules fluorescentes, développées par Konica Minolta, appelées points de phosphore intégrés (PID, pour Phosphor Integrated Dots). Ce sont de minuscules particules, de quelques dizaines de nanomètres de long, constituées de substances hautement sensibles et résistantes. Ces PID sont environ 10 000 fois plus lumineux qu’une substance fluorescente classique et extrêmement durables. Même si seule une faible quantité de protéines de cellules cancéreuses est présente, les PID luminescents se distingueront clairement. Dans le HSTT, Konica Minolta utilise des procédés qui augmentent la probabilité de fixer les PID aux protéines adéquates, incluant l’exposition des échantillons des tissus à deux stades d’antigènes. De plus, un traitement de surface et une substance de blocage unique sont apportés aux PID pour réduire l’éventualité qu’ils adhèrent à d’autres particules. De ce fait, seules les protéines spécifiées sont colorées.
Analyse logicielle des PID
Les PID illuminent les tissus altérés pour permettre une numération et un positionnement précis des protéines de cellules cancéreuses dans les échantillons de tissus. Cette lumière est saisie au moyen d’un microscope à fluorescence, puis analysée au moyen d’un logiciel spécialisé.
Les images du tissu sont numérisées. Ensuite, des algorithmes de « module d’analyse de noyaux cellulaires » et de « module d’analyse de points lumineux » sont utilisés. Le premier module détermine la localisation et la zone des cellules, tandis que le second compte chaque point de lumière qu’il observe comme un PID. Plus les chiffres sont élevés, plus les PID/protéines de cellules cancéreuses sont nombreux. En analysant chaque valeur mesurée, il est possible de déterminer les types de cellules présentes et leur localisation ainsi que la quantité de chaque protéine.
« Nous espérons qu’une contribution au diagnostic et au traitement du cancer sera ainsi apportée. En étant en mesure de détecter des quantités de protéines de cellules cancéreuses plus faibles que jamais, le bon traitement peut être choisi de manière précoce. Cela ne conduira pas simplement à une “médecine personnalisée”, dans laquelle les traitements sont adaptés à chaque patient et à chaque forme de cancer, mais réduira également les traitements inutiles, garantissant que les ressources et les services médicaux sont affectés de manière efficace », explique Éliane Richard, chef de marché Grands Comptes de Konica Minolta Business Solutions France.
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