Connecter les appareils biomédicaux pour sécuriser la remontée des données
27 juin 2016 - 10:46,
Actualité
- DSIH, Damien DuboisDans quel contexte s’insère le projet ?
Les HUG sont les premiers hôpitaux universitaires de Suisse. Ils constituent un centre de référence sur le plan national et international. Après avoir créé notre propre Dossier patient intégré (DPI), nous voulions simplifier les processus de prise en charge des patients en améliorant la sécurisation des données. Nous avons donc opté pour une approche globale d’intégration de nos appareils biomédicaux avec une solution de connectivité. Elle facilite le travail infirmier en assurant une remontée automatique des constantes vitales dans le DPI directement depuis le chevet du patient. Notre choix s’est porté sur pour sa grande souplesse de déploiement et ses performances de sécurité. Cette solution intègre des appareils médicaux pour collecter, valider et envoyer automatiquement les constantes vitales des patients vers notre DPI.
Quelle était votre problématique ?
Notre démarche de gestion des risques est centrée sur la traçabilité et l’identito-vigilance. L’association de l’identité du patient, depuis sa chambre, aux données collectées par les solutions de connectivité était donc un point crucial. L’interface de Capsule garantit la remontée de ces données vitales. Notre second objectif était d’interfacer les nombreux appareils biomédicaux de l’hôpital et notre DPI. Avec le terminal tactile SmartLinx Neuron 2, Capsule apporte une solution à la fois simple et complète qui s’adapte aux différentes gammes d’instruments, indépendamment des fournisseurs.
Où en êtes-vous de l’implémentation ?
En l’espace de deux ans, nous avons déployé 70 terminaux dans six unités. Nous prévoyons de les doubler dans l’année à venir.
Les équipes de soins sont satisfaites ; elles nous disent avoir plus de temps pour leurs patients et disposer d’une documentation fiable et sécurisée. Les prises de constantes sont plus fréquentes tout en permettant aux soignants de renforcer leur relation avec le patient. Notre meilleur ambassadeur est donc le bouche-à-oreille. Les équipes viennent à nous pour bénéficier de la solution et organiser le déploiement. C’est le cas pour les deux dernières implémentations réalisées.
L’autre atout de ce projet est d’avoir pu affecter une personne à la gestion du parc SmartLinx au quotidien. Depuis deux ans, nous avons connu plusieurs générations de la solution. Dans la dernière version, nous avons constaté une meilleure intégration de l’identité et des mouvements patients.