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Au CHRU de Lille, les produits sanguins, c’est automatique
24 sept. 2015 - 11:57,
Actualité
- DSIH, PDIl s’agit cette fois du système de distribution des produits sanguins labiles (PSL) au sein de l’établissement hospitalo-universitaire, pour assurer la mise en conformité de ce dernier avec les exigences règlementaires encadrant l’approvisionnement hospitalier en PSL et sécuriser les transfusions.
Le CHRU utilise depuis juin 2015 le logiciel eTrace Line de Mak-System, retenu après appel d’offre pour sa notoriété et son savoir faire – la solution est largement utilisée en France et dans le monde entier par les Centres Hospitaliers et les homologues internationaux de l’EFS, l’établissement français du sang qui fournit le CHRU. Ici, la grande nouveauté vient de ce que la solution permet d’assurer une traçabilité de bout en bout des quelque 50 000 PSL transfusés chaque année.
« C’est une première en France. Nous connaissons ainsi avec exactitude la gare et l’horaire de retrait », se félicite Annick Pigot, directrice adjointe DSI de l’établissement.
Comment ça marche ? L’interfaçage du logiciel avec celui de l’EFS (installé sur le site de l’hôpital) et des imprimantes déportées permettent aux professionnels de santé de réaliser des prescriptions de PSL qui seront rapidement produites et livrées.
« La livraison des poches est assurée par un système de transport automatique léger et non plus par un coursier interne. Pour les urgences, la livraison peut se faire en 10 minutes », explique Philippe Gavel, chef de projet DSI au CHRU. Un système de code-barres garantit le bon adressage des PSL dans l’une des 6 lignes du transport automatique léger (TAL) desservant 5 bâtiments du site. La prescription est ensuite récupérée par une infirmière qui s’authentifie avec sa carte d’établissement intégrant un certificat RGS** et le code-barres du séjour du Patient (IEP).
Ils sont plus de 7 000 utilisateurs potentiels à pouvoir saisir une prescription. Un guidage pas à pas facilite la saisie tout en permettant d’éviter tout oubli de donnée. Ce qui contribue là encore à sécuriser la transfusion. C’est dans ce même objectif que l’établissement a fait migrer vers eTrace Line l’ensemble des informations de son ancien logiciel de suivi de transfusion agrégées depuis 15 ans.
« Vue l’importance des données transfusionnelles, il était impensable de perdre l’antériorité des patients », conclut A. Pigot.