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Promouvoir la e-cardiologie
Quelques jours avant son congrès annuel*, la société européenne de cardiologie a marqué son ambition d’être un acteur clé du développement de la santé connectée en cardiologie au travers d’un article publié dans le « European Heart Journal ». Selon l’ESC, les technologies numériques apportent une valeur ajoutée à plusieurs niveaux notamment dans le suivi des malades, l’éducation thérapeutique ainsi que dans la recherche et la formation des professionnels de santé.
La société européenne de cardiologie va donc lancer un plan d’action, en parallèle du plan e-santé 2012-2020 de l’Union européenne. L’ambition de l’ESC est d’intervenir à plusieurs échelons du processus en lien avec les organismes de régulations : financement de la R&D d’outils numériques dédiés à la cardiologie ; formation des professionnels à l’utilisation de ces applications ; contrôle de la qualité et mise en place de bancs d’essais ; sécurisation des données personnelles de santé…
D’ici deux ans, plus de 3 millions de personnes possèderont un Smartphone dans le dans le monde. De plus, la moitié utilisera des applications liées à la santé. L’ESC part ainsi du constant du manque d’approche globale des institutions pour évaluer le service rendu et guider l’usager du système de santé. Ce dernier est pourtant demandeur d’une plus large utilisation des technologies numériques dans la santé. De l’autre côté, les institutionnels y voient un intérêt organisationnel dans un cadre médico-économique contraignant.
Mais, il subsiste de nombreuses contraintes sociétales, éthiques et professionnelles qui réduisent l'impact d'une telle innovation. Pour lever ces freins et assurer une bonne intégration des nouvelles technologies dans le système de soins, les processus et modes de régulation doivent être repensés. L’ESC constate également que les autorités de remboursement et les instances politiques nationales et internationales ont souvent du mal à réagir vite, dans un domaine qui évolue rapidement.
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