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Elections 2012 La Santé en question
01 fév. 2012 - 01:00,
Actualité
- DSIHL’impatience de l’UMP
« Nous avons donné des outils législatifs pour le développement de la télémédecine, donnons maintenant des consignes aux ARS », déclare Guy Lefrand, secrétaire national de l’UMP chargé des professions médicales dont le groupe d’études parlementaire « Télémédecine » souhaite auditionner les financeurs sachant « que les freins ne se trouvent pas dans l’investissement initial mais dans la pérennisation d’un modèle économique. »
PS : repenser le dossier DMP
Marisol Touraine, secrétaire nationale à la santé au PS, est sévère : « Avec à peine 50 000 dossiers ouverts à ce jour, le DMP est en sursis.» Selon elle, l’enjeu est triple : « améliorer la qualité des soins, faciliter le travail des soignants et accroître la performance globale du système. Pour atteindre ces objectifs, il faut une action concertée des établissements de santé, des industriels et des pouvoirs publics. »
Europe Écologie-Les Verts : distinguer l’outil, la méthode et l’objectif
Jean-Luc Veret, président de la commission nationale santé, se demande si l’on n’a pas travaillé sur les moyens avant de clarifier les objectifs. Pour les Verts, ce qui compte aujourd’hui, c’est de bien définir le rôle des médecins généralistes, d’affirmer la mission de service public des soins de premier recours, « revaloriser une médecine générale qui soit une vraie médecine de coordination des soins ».
Modem : un système profondément déséquilibré
Pour Geneviève Darrieussecq, conseillère chargée de la Santé auprès de François Bayrou, l’urgence est de « travailler sur la médecine de premier recours et la formation initiale, de manière à renforcer l’attractivité de ces métiers, » exercer en réseau grâce « à un maillage correct de nos territoires en très haut débit, investir et se montrer volontaristes, d’autant plus que ces technologies devraient également être développées au profit du maintien à domicile (…). Si les programmes nationaux sont là pour donner un cadre, la déclinaison doit se faire au niveau des régions », estime la conseillère régionale d'Aquitaine, qui regrette que les ARS n’aient pas « la main sur les finances ».