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Objets connectés de santé : qui sont les leaders
04 nov. 2014 - 12:32,
Actualité
- DSIH,DLL’étude fait également état d’une forte concentration des acteurs : le Top 30 des déposants, soit 2% des sociétés, regroupe près de 30% du total des brevets. Parmi eux, on retrouve les généralistes de l’électronique et de l’informatique (Apple, Samsung, Google, ou Microsoft), de l’équipement sportif (Nike, Adidas), des télécommunications (Qualcomm), de l’équipement médical (Medtronics, Cardiac Pacemaker/Boston Scientific), de l’assurance (Aetna, avec CarePass) et des pure players tels que Fitbit et Optinvent.
Le co-fondateur de cette dernière société, basée à Rennes et qui compte 9 brevets déposés dans le domaine des lunettes connectées, fait d’ailleurs partie des experts associés à la rédaction du livre blanc. Observation supplémentaire : alors que les dépôts de brevets ont fortement augmenté pour les bracelets et pour les lunettes intelligentes, depuis 2012, les efforts sur le textile intelligent se réduisent en revanche.
Comment se place la santé parmi l’ensemble des investissements réalisés dans le secteur des objets connectés ? Il en récolte environ 40% (sur les 153 investissements de 2013). Il est précisé que les investisseurs valorisent désormais moins l’innovation technologique que le potentiel des services que les entreprises seront capables de développer.
Outre l’analyse des brevets, ce livre blanc est fait pour apporter une vision des nouveaux modèles qui émergent en matière d’assurance avec le développement des usages. Il est en effet publié par Proveance, fournisseur de solutions d’externalisation né du rapprochement d’Identités mutuelles et de Docapost BPO. Vision largement influencée par les initiatives prises aux Etats-Unis où la tendance, pour les employeurs, est à équiper les salariés d’objets connectés de manière à faire baisser le coût de l’assurance.
Est-ce utile de le préciser ? Le développement de la m-santé outre-Atlantique tient à un modèle de protection sociale qui est à la fois moins solidaire et plus coûteux que le système français. Or le livre blanc de Proveance peine à prendre du recul vis-à-vis des pratiques américaines…
(1)Les objets connectés : une révolution pour la santé et la prévoyance ? http://www.proveance.com