Publicité en cours de chargement...
Hébergement agréé : ce qui doit évoluer
Dans son introduction au deuxième rapport (1) du Comité d’agrément des hébergeurs (CAH), le Dr Philippe Biclet, son président, donne le ton. Il poursuit : « Le décret (…) doit être aménagé afin d’assurer à la fois plus de convergence et de complémentarité entre les expertises menées par la CNIL et le comité d’instruction placé auprès du CAH. L’analyse économique et financière (…) doit être repensée ». Bref, c’est à un vaste toilettage qu’il appelle, ce qui n’est somme toute pas étonnant dans la mesure où le décret est « vieux » de maintenant près de 9 ans. Tandis que le Comité a accumulé l’expérience de l’examen de quelque 180 dossiers.
Cela ne l’empêche pas de rappeler que l’hébergement est une activité exigeante et de déplorer que de trop nombreux dossiers manquaient de rigueur.
Le CAH profite d’ailleurs de ce rapport d’activité pour insister sur l’esprit du texte qui « vise à protéger toutes les données de santé à caractère personnel, recueillies ou produites à l’occasion d’activités de prévention, de diagnostic ou de soins ».
Orientée pour des prestations d’hébergement de dossiers médicaux, la procédure ne pouvait donc que montrer ses limites.
Que propose le CAH ? « De s’orienter vers une procédure de certification en s’inspirant de ce qui existe dans le domaine bancaire(certification PCIDSS -Payment Card Industry Data Security Standard) ». Il se verrait ainsi conserver son rôle d’instruction, tandis que la Cnil renforcerait ses activités de contrôle.
(1) En ligne :
Lire aussi : à paraître dans DSIH Magazine N°13 (octobre 2014), un entretien avec François Kaag, président de l’AFHADS (Association Française des Hébergeurs Agréés de Données de Santé) : « Nous soutenons un principe de certification ».
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Un hôpital, sous-traitant, sanctionné pour ne pas avoir déclaré les sous-traitants ultérieurs
02 mai 2025 - 16:13,
Tribune
- Alexandre Fievee, Gaétan Dufoulon et Alice Robert de Derriennic AssociésPar décision du 10 avril 2025 [1], l’autorité de contrôle espagnole a infligé une amende de 500.000 euros à un hôpital qui avait recruté des sous-traitants ultérieurs sans en informer préalablement le responsable du traitement.

Éthicovigilance numérique : premiers signaux d’alerte dans la santé connectée
24 avril 2025 - 15:14,
Actualité
- DSIHLa Délégation au numérique en santé (DNS) publie le premier rapport d’activité de la Plateforme d’éthicovigilance du numérique en santé, un dispositif inédit lancé fin 2023 pour recueillir les signalements d’usagers et de professionnels confrontés à des enjeux éthiques liés aux technologies de santé...

Contourner les règles, faille cyber éternelle et consubstantielle à l’espèce humaine
21 avril 2025 - 19:07,
Tribune
-Récemment, un post sur LinkedIn racontait l’histoire suivante : un enseignant soucieux de repérer les élèves qui faisaient rédiger leur copie par ChatGPT transmettait ses consignes sous forme de fichiers PDF dans lesquels il incluait des morceaux de texte en caractères blancs, donc invisibles pour l...

L’arnaque à l’arrêt de travail comme source de réflexion
14 avril 2025 - 21:57,
Tribune
-Soupçonné d’avoir mis en place un site Web permettant d’acheter de « faux » arrêts de travail en quelques clics et pour 9 euros seulement, un jeune homme de 22 ans originaire des Landes est sous le coup d’une accusation et de poursuites diverses. Les faux arrêts de travail étaient générés automatiqu...