Publicité en cours de chargement...
Quand informatique rime avec pragmatique
Invité à en témoigner lors de la conférence « Santé connectée » du 18 septembre dernier (1), Olivier Geoffroy, son directeur technique et logistique a, en plus, montré qu’il n’avait, le plus souvent, pas eu besoin d’investir des fortunes. Ainsi, l’administration des poches de chimiothérapie est contrôlée via une solution, sur tablette, qui permet de rapprocher identification du patient et numéro de la poche. De même, les brancardiers ont un iPod à disposition afin de faciliter le suivi de leur activité tout en observant les bonnes pratiques d’identito-vigilance. La lutte contre les bactéries multi résistantes a aussi fait l’objet d’une application qui permet d’informer le personnel hôtelier des besoins en bio nettoyage. A la clinique Pasteur, la liste s’allonge chaque année de nouvelles fonctionnalités qui répondent à des besoins très concrets.
L’établissement n’a pas non plus manqué de sortir de ses murs ces dernières années. Côté télémédecine, Olivier Geoffroy cite l’organisation de consultations à distance avec les Ehpad, une fois par semaine, dans le but d’assurer le suivi des plaies en évitant de déplacer les malades. Reconnue comme leader en cardiologie, la clinique offre désormais un suivi par télécardiologie des patients équipés de défibrillateurs. Elle a développé la téléformation, via la diffusion de vidéos depuis le bloc chirurgical.
Pas question de s’arrêter en si bon chemin. « L’avenir, c’est le service aux patients », lance Olivier Geoffroy. Il remarque que les progrès dus aux TIC ont avant tout profité aux professionnels et aux établissements jusqu’ici. « Nous avons surtout pensé à nous ! Il est tout de même surprenant que très peu d’établissements offrent la possibilité de réaliser une pré admission en ligne … alors que la moindre compagnie aérienne délivre ses cartes d’embarquement à domicile ! ».
On doit tout de même noter que la clinique, qui fait partie des précurseurs avec l’ouverture d’un « Espace patient » (de pré admission et d’échange avec les praticiens), est relativement atypique dans le paysage. Ses médecins / actionnaires réinjectent en effet systématiquement les dividendes dans l’outil de travail et n’ont jamais hésité à investir dans l’informatique sur fonds propres.
(1) http://www.lesechos-events.fr/co/catalogue/conferences/sante/esante-telemedecine-numerique-sant.html
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Le GHT Lorraine Nord choisit Numih France pour déployer son Dossier Patient Informatisé de Territoire Sillage
08 déc. 2025 - 21:58,
Communiqué
- Numih FranceLe Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Lorraine Nord a officiellement retenu Numih France pour la mise en œuvre de son Dossier Patient Informatisé (DPI) de Territoire : Sillage.. Ce choix marque une étape stratégique majeure pour la transformation numérique de l’offre de soins sur l’ensemble ...

L’IA générative on-premise : retours d’expérience et stratégies concrètes
27 nov. 2025 - 14:42,
Actualité
- Morgan Bourven, DSIHÀ l’occasion de la conférence « Transforming Hospitals Through On-Premise Generative AI » organisée dans le cadre de l’évènement Adopt AI, le 25 novembre à Paris, des experts ont partagé leurs visions sur l’intégration de l’intelligence artificielle générative au sein des établissements de santé. Po...

À Verneuil-sur-Avre, un drone au service de la logistique hospitalière
24 nov. 2025 - 22:49,
Actualité
- Pierre Derrouch, DSIHÀ Verneuil-sur-Avre, dans l’Eure, un drone assure la liaison entre le centre hospitalier et le laboratoire Cerballiance de L’Aigle, dans l’Orne, pour l’acheminement des prélèvements sanguins. Préparé fin 2021, le projet a franchi un cap opérationnel le 5 mai 2025, avec l’ouverture d’une ligne réguli...

Baromètre sur l’adoption et l’impact de l’IA à l’hôpital
24 nov. 2025 - 22:13,
Actualité
- Damien Dubois, DSIHLe premier baromètre national sur L’hôpital à l’heure de l’IA réalisé par l’Ifop en partenariat avec UniHA, CAIH et Acteurs publics a été publié le 18 novembre. Plus de 1 000 agents hospitaliers y ont répondu, dont 56 % de médecins et de soignants, représentant toutes les catégories de métiers.
