Information des malades : Internet peut mieux faire

31 mars 2014 - 18:36,

Actualité

- Damien Dubois
Selon le baromètre annuel sur le droit des malades du CISS1 les usagers se sentent mieux informés mais une forte méfiance subsiste face à Internet.  
Le premier apprentissage de ce sondage est l’augmentation du sentiment d’information des Français. 90% des personnes interrogées déclarent être bien informés. Par contre, les chiffres baissent sensiblement quand il s’agit d’informations pratiques (recours et démarches en cas de problème, modalités d’accès au dossier médical, possibilité d’être défendu et représenté par une association…).
 
Services de santé sur Internet
L’intérêt d’Internet comme source d’informations augmente d’année en année mais une forte suspicion demeure. 48% estiment utiles la consultation en ligne ou les carnets de santé électroniques. Et cela tombe à 42% pour les répondants en ALD2 . Et seulement un tiers estime que ces services de santé sont sécurisés en matière de protection des données. Ils n’inspirent confiance qu’à un quart des Français et seul 1 sur 10 estime qu’ils peuvent remplacer les services de santé traditionnels. Là aussi, les personnes atteintes d’une ALD sont encore moins confiantes que l’ensemble des Français. La jeune génération, plus favorable à ces services, offre une marge de progression.
 
Conseil et représentation
Pour choisir un professionnel ou un établissement de santé, le corps médical reste largement l’interlocuteur privilégié. Seul 3% des sondés cherchent en premier des renseignements sur Internet alors que 86% s’adressent à leur médecin traitant. Les associations sont jugées les plus légitimes pour représenter les usagers du système de santé. Elles sont citées par 60% alors que les administrations et institutions publiques connaissent une forte baisse de 13 points en passant à 24%. 
 
Situations de discrimination
4% des Français déclarent avoir été confrontés à un refus de soin. Cela monte à 9% pour les malades en ALD et 12% parmi les ouvriers. Et 5% ont déjà été confrontés à une demande de dessous de table contre 3% en 2007. 8% des personnes souffrant d’une affection longue durée sont également dans ce cas. A noter enfin que la connaissance des malades sur leurs droits progresse significativement.
 

1 Le Collectif Interassociatif Sur la Santé

2 Affection de Longue Durée

Avez-vous apprécié ce contenu ?

A lire également.

Lettre d'information.

Ne manquez rien de la e-santé et des systèmes d’informations hospitaliers !

Inscrivez-vous à notre lettre d’information hebdomadaire.

Contact

Nos marques

Logo DSIHLogo Thema Radiologie