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Projet « Territoire de soins numérique » : reconnaissance vocale un atout pour être innovant
18 fév. 2014 - 01:00,
Actualité
- DSIHDSIH : Comment la RV s’inscrit-t-elle dans une démarche innovante ?
Anne DURAND-BADEL : Les ARS et les établissements de santé recherchent aujourd’hui, dans le cadre de ce projet, des outils, des moyens modernes, collaboratifs, évolutifs, qui peuvent offrir à l’ensemble des professionnels de santé, acteurs de la chaîne de soins, des services nouveaux. La reconnaissance vocale répond très précisément à ces critères : C’est une technologie novatrice qui fait néanmoins ses preuves au fil des installations et dans de nombreux pays. La RV permet d’accélérer l’adoption du Dossier Patient Informatisé par les médecins, en leur facilitant, tant la saisie structurée dans des champs avec une efficacité et un niveau de qualité inégalés, que la capture de l’histoire du patient, de son cas particulier, information plus complexe et longue à saisir. C'est un élément fondamental pour la qualité des soins qui est malheureusement trop souvent sacrifié au manque de temps ! La reconnaissance vocale est un levier de qualité, de sécurité et d’efficience qui a toute sa place dans les démarches innovantes entreprises aujourd’hui par les hôpitaux. Les établissements de santé, ayant déjà atteint un niveau de maturité élevé en matière de systèmes d’information, ne s’y trompent pas et sont nombreux à utiliser ou à inclure la RV dans leurs projets.
DSIH : A quels objectifs du projet « Territoire de soins numérique » la RV répond-t-elle ?
Anne DURAND-BADEL : La RV est à l’avant-garde de l’évolution des pratiques pour améliorer le partage des flux d’information, y compris en situation de mobilité, notamment par le recueil d’informations cliniques au chevet du patient, quel que soit l’appareil utilisé, tablette, Smartphone, ou autre. Elle favorise ainsi l’utilisation des terminaux mobiles et des services Cloud et permet la validation et le partage de cette information en temps réel. La RV, c’est tout d'abord la collecte et la numérisation de toute l’information, structurée ou non, grâce à la voix. C'est également la disponibilité immédiate de cette information dans les différentes applications métiers, ainsi que, bien sûr, la mise à disposition de toutes ces solutions dans un mode de mobilité pour le personnel soignant. De plus, arriveront bientôt en France des fonctionnalités comme l’analyse sémantique de l’information médicale, l’interaction du médecin avec un assistant virtuel médical, ou l’assistance à la codification des actes de soins, aujourd’hui déjà disponible aux USA.
DSIH : Plus spécifiquement, qu'apporte la RV de plus dans le processus de prise en charge des patients ?
Anne DURAND-BADEL : Le médecin est désormais encore plus dédié à son patient. Des statistiques effectuées auprès de nos utilisateurs nous permettent d’observer un gain quotidien moyen de plus de 45 minutes pour les médecins, ce qui leur permet de se centrer sur leur mission fondamentale : La médecine ! La RV réduit enfin les délais de circulation de l’information, favorisant ainsi des prises de décision mieux informées, plus rapides, pour le plus grand bénéfice du patient.
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B.B