Les bugs vont bientôt rapporter des sous
22 oct. 2013 - 02:00,
Actualité
- DSIH
Non content de proposer le moteur de recherche généraliste le plus performant qui soit, la société est également à l'origine de nombres d'innovations (certes quelquefois très discutables) comme l'interface ultra épurée du site google.fr (un modèle du genre), google map, l'indexation des contenus imprimés par l'humanité depuis ses débuts, etc. Dernière initiative en date : Google va récompenser la découverte de failles – le mot poli pour désigner les bugs – dans les logiciels Open Source qui, faut-il le rappeler, ont pour principale caractéristique que leur code est accessible à tout le monde.
Les logiciels ciblés sont listés par la firme : il s'agit bien entendu des siens propres (Chrome) mais aussi de certains composants supportant des éléments clé des infrastructures systèmes des entreprises : composants de sécurité (OpenSSL), serveurs Web (Apache), serveurs de messagerie (Sendmail, etc.
On ne peut que saluer une telle initiative, surtout lorsque l'on sait que tout logiciel est guetté par le risque de l'obésité de son code source du à l'inflation sans limite des fonctionnalités développées par les programmeurs, et que cette obésité a pour corollaire l'augmentation irrépressible des bugs. La correction des failles est donc un impératif si l'on ne veut pas que l'ensemble des infrastructures informatiques finisse par s'écrouler sous le poids de ses propres erreurs de conception et de la ribambelle des conséquences : plantages, malwares , etc. Nul doute qu'une telle initiative serait la bienvenue dans le monde des logiciels de santé, et tout particulièrement la prescription, le soins aigus, etc.
Pour la petite histoire, Google va rétribuer la découverte de bugs entre 500 $ et 3133,70 $, ce dernier chiffre signifiant « ELITE » en code ASCII.
DSIH/CC