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La parole à… Grégoire de ROTALIER «L’interopérabilité au service d’une vision territoriale des parcours de soins»
Equasens a beaucoup évolué ces dernières années. Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Nous sommes un éditeur de logiciels singulier sur le marché car le seul à couvrir un domaine aussi large, de la pharmacie libérale aux établissements sanitaires en passant par les SMR, la psychiatrie, les EHPAD, les SSIAD, etc. Nous avons vécu une période de forte croissance et de diversification qui nous a poussés à nous questionner sur notre organisation, nos marques et notre apport au système de santé. Aujourd’hui, Equasens regroupe plusieurs divisions : Pharmagest, Axigate link, Medical solutions, Fintech et E-connect. Axigate Link représente plus 20% des résultats du groupe soit environ 30 millions d’euros de CA et 220 collaborateurs. Travailler sur le branding : TitanLink, HospiLink, DomiLink, … était la première étape de la stratégie de complémentarité de notre offre.
Axigate Link oriente sa stratégie sur l'interopérabilité de ses solutions sur l'ensemble de l'écosystème santé. Quelle conviction soutient ce choix ?
L’arrivée des GHT a porté dans son sillon une nouvelle vision territoriale. Le lien entre l’hôpital et la ville est encore mal couvert. Ce sont des acteurs qui répondent à des problématiques d’organisation des soins différentes. Nous avons conscience du besoin d’une réponse territoriale que peuvent justement adresser nos solutions, avec un niveau de service intégré et immédiat, et dans le respect de la doctrine nationale des services socles.
Comment répondez-vous à ces besoins ?
Prenons l’exemple des GHT : ils ne peuvent avoir un logiciel unique car, parmi eux, certaines structures ont des besoins spécifiques et qu’ils doivent interagir avec un monde extérieur également très hétérogène. C’est ce cas d’usage précis qui a fondé notre ligne stratégique : la nécessité de l’interopérabilité et de faire des choses simples efficaces et sécurisées. L’acquisition de Pandalab s’est y naturellement inscrite. La solution de messagerie instantanée est intégrée à tous les produits du groupe. Elle nous permet de travailler sur des cas d’usages verticalisés comme l’accompagnement d’une filière oncologie entre les CLCC et les acteurs de ville pour assurer la coordination des parcours de chimiothérapie. Ou encore dans l’objectif de fluidifier les échanges entre la médecine de ville et les centres d’imagerie médicale. La solution intègrera même prochainement une brique complémentaire de téléexpertise.
Qu’en est-il de l’interopérabilité de vos logiciels ?
Aujourd’hui, les GHT d’Annecy et de Provence ont déployé nos solutions de partage respectif des environnements documentaires d’un patient. Nous travaillons parallèlement sur deux autres sujets. Le premier concerne la structuration de l’interopérabilité du circuit du médicament, pour permettre le transfert des fiches traitement d’un dossier patient à un autre. Le deuxième adresse plutôt les EHPAD et les HAD qui ont des besoins spécifiques pour des régulations de nuit, du suivi de plaies complexes ou de chimiothérapie. L’idée est de développer une interopérabilité qui permette de répartir les actions de chacun de manière à assurer une coordination optimale des équipes, grâce à la mise en place d’un flux d’information dans le SI de chaque entité.
Quels retours vous font vos clients ?
Nous développons des cas d’usages simples mais pas simplistes, qui répondent aux attentes du marché et dans une approche pragmatique et métier. Une étude PWC sur le marché des logiciels des hôpitaux et ESMS français nous positionne parmi les meilleurs. Notre force, c’est notre pertinence fonctionnelle. Enfin, nos clients le reconnaissent : on tient nos engagements. Cela nous a permis de regagner leur confiance au moment du rachat. Ils saluent aussi les bénéfice d’une gouvernance unifiée. L’équipe projet du client parle à la même et unique équipe projet éditeur. Cela permet de gagner du temps et d’assurer un alignement entre la compréhension des besoins et les réponses apportées.
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