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NEHS Digital et Xperis au coeur des nouveaux services médicaux et de l’interopérabilité
Utilisée par plus de 1 000 structures de santé en France, la Nexus Platform de NEHS Digital, solution opérationnelle permettant d’effectuer les actes de téléradiologie et de téléinterprétation, s’étend à de nouvelles spécialités. « La situation de la médecine nucléaire est comparable à celle de la radiologie il y a 10 ans : une augmentation forte et croissante de la demande avec une répartition de l'offre médicale disparate sur le territoire. La mise en oeuvre de la télémédecine est une réponse à cette équation. », explique Raphaël Ruiz, directeur du Business Développement & expert en télé-expertise chez NEHS Digital. L'offre de service a donc été adaptée, dans un premier temps, à l'interprétation de TEP Scans. Elle est en phase de l'être pour la scintigraphie.
À l’image de ce que NEHS Digital a réalisé en radiologie – sa solution a été développée et éprouvée en partenariat avec TMF, une société médicale composée uniquement de médecins, en grande partie radiologues –, l’expertise des professionnels a été mise au centre des développements. « Nous avons réuni un groupe de médecins nucléaires qui travaille sur cette plateforme depuis la fin 2022 », précise le directeur, qui a fait du développement de cette activité un des objectifs de NEHS Digital cette année.
En parallèle, la société a souhaité adresser la neurologie, en adaptant sa plateforme à l’interprétation des électroencéphalogrammes électroencéphalogrammes (EEG). Déjà en production dans plusieurs structures, notamment en Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de projets régionaux, cette plateforme technique de télé-EEG va être proposée d’ici à la fin du deuxième trimestre 2023 aux établissements et aux neurologues volontaires.
L’objectif de NEHS Digital, avec cette plateforme, est de proposer une téléexpertise de proximité. « Ce n’est pas antinomique », souligne Raphaël Ruiz. « C’est une proposition de soin territoriale : les médecins doivent être en contact avec les patients et les professionnels de santé locaux dans le cadre de groupes d’interprétation territoriaux, plus pertinents », note-t-il. Le but est d’essayer de proposer une interprétation primaire des résultats de proximité tout en offrant la possibilité d’élargir le cercle en cas de besoin.
Le standard FHIR pour de meilleurs échanges
Les nouveaux enjeux de l’e-santé et la nécessité de mettre en place des parcours de soins coordonnés ont entraîné le développement d’un nouveau standard d’interopérabilité : HL7 FHIR. « Il permet aux données de santé, incluant les données administratives et financières, d’être partagées rapidement et effica cement », résume Jean-Baptiste Dubuisson, directeur général de Xperis. « Ajourd’hui, tout l’écosystème de l’e-santé est sur FHIR, mais les établissements ne le sont pas », regrette-t-il. Or, sans ce standard, la communication entre logiciels et entre structures va devenir de plus en plus difficile. Quant aux éditeurs de logiciels, « ils ont conscience de l’émergence de ce standard, mais il leur faudra du temps pour l’intégrer », relève-t-il. Pour répondre à ces enjeux, Xperis accompagne les établissements dans le déploiement d’une plateforme de données de santé, au standard FHIR, alimentée par les logiciels métiers. « Cet entrepôt permet aux structures de se réapproprier leurs données » et de répondre aux besoins d’interopérabilité, assure Jean-Baptiste Dubuisson.
La solution a d’ores et déjà convaincu le CHU de Grenoble. « Avec plus d’une centaine d’applications médicales, les besoins d’interopérabilité sont importants depuis longtemps, mais la nécessité de communiquer avec des applications en mode SaaS crée de nouveaux besoins », souligne Bruno Lavaire, directeur des services numériques du CHU de Grenoble. Grâce à la mise en oeuvre d’un entrepôt de données, l’établissement pourra, assure-t-il, améliorer la maîtrise des informations mises à disposition des éditeurs et faciliter l’interopérabilité dans le cadre des projets de recherche.
« Nous ne pouvons plus nous permettre d’envoyer trop d’informations » aux applications tierces. Il faut mettre en place des flux avec lesquels il sera possible « de recevoir des demandes d’informations précises et de ne renvoyer que les données nécessaires », résume-t-il. C’est sur ce « changement de paradigme » que travaille le CHU de Grenoble avec Xperis, notamment dans le cadre de la mise en place d’une application de suivi des patients greffés.
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