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La téléassistance pour aller vers les personnes non vaccinées
Partage et Vie est une fondation impliquée sur le terrain de la dépendance liée à l’âge, à la maladie ou au handicap et gère un réseau de 122 établissements et services implantés partout en France : maisons de retraite, établissements pour personnes adultes handicapées, établissements sanitaires et services à domicile. La fondation lance un dispositif pour aller vers les personnes non vaccinées via son service de téléassistance d’insertion pour le retour et le maintien à domicile (Sirmad), en coopération avec l’ARS Nouvelle-Aquitaine, dans la continuité de ses actions de prévention (appels de convivialité, coordination gérontologique, dispositifs de sécurité).
D’après les chiffres de la fondation, 1 300 000 des sujets âgés de plus de 65 ans n’ont reçu aucune dose vaccinale et seuls 3,1 millions des patients de cette tranche d’âge présentant des comorbidités ont reçu leur troisième dose. La fondation Partage et Vie a mené une étude auprès des bénéficiaires de son dispositif de téléassistance pour identifier les raisons de cet état de fait et les orienter vers un centre de vaccination. Le second objectif consiste à évaluer l’intérêt de la téléassistance dans l’estimation, en premier lieu, de la couverture vaccinale anti-Covid, puis antigrippale.
L’étude du Sirmad a montré que 10,5 % des personnes, âgées en moyenne de 84,6 ans, n’étaient pas vaccinées. « Nous allons mener une action de sensibilisation auprès des personnes âgées, mais aussi de leur entourage. 2 400 appels vont ainsi être générés pour encourager la vaccination. Avant d’intervenir, nos appelants seront formés pour apprendre à bien identifier les motifs et les réticences à la non-vaccination. Cela leur permettra de guider au mieux les personnes », explique le Pr Claude Jeandel, conseiller médical de la fondation.
Le Sirmad, associé à un dispositif d’alerte en cas d’urgence, propose des solutions domotiques pour préserver l’autonomie des personnes à domicile, mais aussi lutter contre l’exclusion, la solitude et l’isolement par des appels de convivialité et un suivi en cas d’absence des aidants. Il participe également à la coordination gérontologique en lien avecles acteurs sociaux partenaires du département.
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