Interoperability as a Service : repenser l’intégration de solutions face aux nouveaux enjeux du système de soins

Côté solutions de e-santé, les exigences de conformité et de sécurité à respecter sont nombreuses pour opérer sur un marché aussi sensible « Les startups ne maîtrisent pas forcément les standards d’interopérabilité ou les exigences en matière d’identitovigilance. », précise Christine Pichon, DSI du CHU de Rennes. Pour les établissements, interconnecter les SIH et les applications de e-santé implique la prise en charge en interne des phases de configuration, de test, de sécurisation et de monitoring, et donc d’assumer les coûts qui en émanent. Et la multiplication des solutions innovantes n’arrange pas la chose. « Nous avons besoin de pouvoir mutualiser la gestion des accès de nos utilisateurs et de pouvoir exposer des APIs de nos logiciels métiers vers des offreurs de solutions pour gagner en efficacité tout en garantissant un niveau de sécurité suffisant », souligne Christine Pichon.

C’est ce double défi auquel Lifen répond à travers sa plateforme Interoperability as a Service, qui propose de complémenter l’infrastructure d'interopérabilité existante au sein des SIH (i.e EAI), afin d'offrir un environnement d'intégration pour les solutions innovantes en e-santé, compatible avec l’approche SaaS qui s’impose de plus en plus sur le marché. 

Depuis 2015, Lifen développe des solutions digitales qui permettent à chaque professionnel de santé d’accéder instantanément aux données de santé et innovations les plus pertinentes pour prodiguer les meilleurs soins. Premier émetteur MSSanté, Lifen équipe plus de 40% des hôpitaux et cliniques, et a déjà développé plus de 500 connecteurs pour faciliter l’échange de données (GAM, DPI). 

Cette connaissance fine des SIH lui permet de traiter intelligemment tout nouveau projet d’intégration, et de construire les connexions en des temps records. 

« Lorsque nous travaillons avec un nouveau prestataire, il faut généralement prévoir au moins 1 mois de préparation pour arriver à mettre en place une dynamique et démarrer les premiers tests. Avec Lifen, cette dynamique est clairement lancée et les points de contacts sont bien identifiés. Nous partageons les mêmes environnements à l’échelle du GHT, ce qui permet de déployer les tests beaucoup plus rapidement : il nous faut 2 jours de travail sur le premier connecteur puis 3h pour le deuxième, etc. », argumente Philippe Ouvrard, Directeur des services numériques du GHT de Vendée.

« L’innovation va adopter de plus en plus de formes différentes. Les efforts d’interopérabilité vont donc être de plus en plus élevés. Pour fournir les meilleurs services au patient, il faut assembler les meilleures solutions pour aider les professionnels de santé, quelle que soit leur spécialité. » précise Dali Kilani, CTO de Lifen. « Nous mettons à disposition des solutions de e-santé des API qui simplifient leur intégration. De l’autre côté, nous aidons les établissements à se brancher de manière unique sur notre plateforme, afin de ne pas avoir à réaliser ses intégrations de solutions de manière différente à chaque nouveau projet. »

Ce passage au modèle SaaS apporte 4 avantages majeurs : une meilleure scalabilité, sécurisation et fiabilité de service, et une standardisation permettant le respect des normes d’interopérabilité en vigueur. 

Née dans le cloud, la plateforme de Lifen permet une mise à l’échelle sans difficulté, quelle que soit la charge. Les mises à jour en temps réel, sans interruption de service, facilitent l’identification et le traitement des vulnérabilités. Une garantie supplémentaire pour la protection des données des patients et des professionnels de santé. « Lifen m’a accompagné dans la mise en place une passerelle avec mon DPI. Cela permet une meilleure intégration et une complétude des dossiers patients. Pour chaque incident, je reçois un mail de la part de notre chef de projet. Ainsi ensemble, nous résolvons le problème le plus rapidement possible pour éviter la perte de données. Je suis plus serein et je sais que cette partie interopérabilité est surveillée par les professionnels de chez Lifen. », indique Michael Noto, responsable informatique de la clinique du Renaison. 

Ces avantages permettent de s’engager sur des SLA de 99,9% de disponibilité sur les branchements. Avec Lifen, les interconnexions entre les SIH et les solutions sont toujours fonctionnelles. « Lifen est la brique longtemps attendue par les pionniers des soins numériques comme Betterise : nous nous concentrons sur la conception d'outils de télésurveillance de pointe pour les patients atteints de maladies chroniques, et Lifen rend le déploiement possible. », précise Paul-Louis Belletante, CEO de Betterise. 

Cette évolution de modèle d'intégration ne se fait pas aux dépends de la sécurité des SIH, bien au contraire. La solution de Lifen, labélisée HDS, permet de séparer les flux connectés aux applications tierces et de les monitorer tant au niveau technique qu'au niveau métier. Elle donne un contrôle total aux hôpitaux sur ces échanges tout en les déchargeant des éléments techniques associés.