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OMS : rendre les technologies Covid-19 accessibles à tous
Vendredi dernier, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a organisé une conférence de presse en présence de dirigeants des Nations Unies, du monde universitaire, de l’industrie et de la société civile pour lancer officiellement le Covid-19 C-TAP (Common Terminal Acquirer Protocol), ou Pool d’accès aux technologies Covid-19.
Pour un accès équitable et global aux innovations scientifiques
Ce pool est une initiative volontaire qui répond aux objectifs de l’ACT Accelerator (Access to Covid-19 Tools) de stimuler le développement, la production et la distribution équitable de vaccins, de diagnostics et de traitements. Il s’inscrit dans une volonté de partage des connaissances, des données et de la propriété intellectuelle afin d’assurer un accès équitable aux vaccins contre le coronavirus.
Les entreprises et gouvernements qui développent un vaccin sont ainsi invités à en partager les droits avec le pool. Des sous-licences seront ensuite accordées sur le modèle du partage de brevet adopté pour le VIH et l’hépatite C. Selon Tedros Adhanom Ghebreyesus en effet, « les outils de prévention, de détection et de traitement du Covid-19 sont des biens publics mondiaux qui doivent être accessibles à tous ».
Partage des technologies
Le Pool d’accès aux technologies Covid-19 favorise ainsi la divulgation publique de la recherche sur le séquençage des gènes et des résultats des essais cliniques. Le DG de l’OMS s’est aussi adressé aux gouvernements pour qu’ils encouragent les entreprises pharmaceutiques dans cette dynamique de partage.
Outre les licences pour les traitements et les vaccins accordés aux petits comme aux grands producteurs, le pool promeut les transferts de technologie via des modèles d’innovation ouverts pour favoriser la fabrication de traitements à l’échelle locale.
Cette initiative a d’abord été proposée, en mars dernier, par Carlos Alvarado, président du Costa Rica. Il accompagnait le directeur général de l’OMS ce vendredi, de même que Mia Mottley, la Première ministre de la Barbade, et Aksel Jakobsen, secrétaire d’État au développement international de la Norvège. Le dispositif est soutenu par 35 pays et de nombreux partenaires. Pour, Tedros Ghebreyesus, si le Covid-19 a mis en évidence les inégalités dans le monde, il « offre également une opportunité de surmonter ces inégalités et de construire un monde plus juste ».
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