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Un suivi inédit des accidents vasculaires cérébraux et cardiaques au CHU Dijon-Bourgogne
Mis sur pied par le CHU Dijon-Bourgogne, Diva (Dijon Vascular Project) est le premier projet d’initiative régionale à avoir été retenu dans le cadre de l’article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 [1]. Coordonné par de Virginie Blanchard, directrice adjointe en charge du GHT 21-52, il vise à réduire les réhospitalisations post-AVC et post-IDM, qui s’élèvent respectivement à 33 % et à 25 % la première année suivant l’événement.
Renforcement du suivi hospitalier
Pour y parvenir, Diva intègre un check-up des patients à 3, 6, 9 et 12 mois, réalisé par des infirmières, hospitalières et libérales. Les pharmaciens hospitaliers et d’officine participent également au dispositif, avec trois entretiens de suivi la première année, afin de veiller à la bonne observance du traitement anticoagulant.
L’ensemble des données sont recueillies au sein de la plateforme de coordination régionale eTicss, mise en place par l’ARS Bourgogne – Franche-Comté et développée par Orion Health. « Ce socle technologique unique permet d’optimiser la transmission d’informations et la coordination des soins, en phase aiguë comme en ambulatoire », indique l’éditeur. Infirmières, pharmaciens, assistantes sociales, médecins généralistes et spécialistes peuvent y accéder, selon leurs droits propres. La plateforme d’Orion Health permet notamment de prévenir les professionnels de santé en cas de situation nécessitant une nouvelle prise en charge hospitalière.
Une évaluation médico-économique
À partir de septembre 2019, les patients qui bénéficieront du suivi intensif seront inclus dans les deux cohortes AVC et IDM afin d’évaluer, par comparaison avec le suivi habituel, la pertinence médico-économique de Diva. Sept établissements participent à l’expérimentation qui doit durer cinq ans : le CHU Dijon-Bourgogne, établissement support du GHT 21-52, les centres hospitaliers de Semur-en-Auxois, de la Haute Côte-d’Or, de Langres, de Chaumont et de Beaune ainsi que l’hôpital privé Dijon-Bourgogne.
Plus d'informations
[1] L’article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 permet de tester de nouvelles organisations de santé reposant sur des modes de financement et une utilisation d’un système d’information ville-hôpital inédits.
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