Publicité en cours de chargement...
GHT : stratégie de convergence SSI, partie II
Démarrer par les audits permet, a minima, de se faire une idée des niveaux de maturité respectifs de chaque établissement. Commencer par utiliser des outils simples et pas chers – voire gratuits – n’obère en rien la qualité des résultats obtenus. Selon nous, si on devait faire un choix sur les cibles à auditer en priorité, il y aurait bien entendu l’AD tel qu’évoqué ci-dessus, mais on pourrait ajouter au moins deux domaines techniques : le niveau de protection périmétrique et le niveau de maîtrise du parc d’actifs IP.
Le niveau de protection périmétrique fait référence à deux items : la protection périmétrique à proprement parler (pare-feu, robustesse de l’architecture, etc.) et les vulnérabilités exposées (équipements patchés, configuration des serveurs Web, etc.). Les produits du marché qui répondent à ce besoin (par exemple IKare de la société ITrust) affichent des tarifs catalogue aux environ de 100 euros par adresse IP auditée et par an. Même pour un CHU exposant 100 IP, la facture est tout à fait raisonnable, d’autant que ces produits permettent de réaliser autant de scans que souhaité. Faire une telle économie de bouts de chandelle, à l’heure des GHT, relève tout simplement de l’inconscience aiguë. Certes, on n’évitera pas les audits d’architecture, mais il peut être opportun de les accoler aux projets de renouvellement de l’infrastructure.
Pour ce qui concerne enfin le niveau de maîtrise du parc d’actifs IP (ce qui englobe absolument tout ce qui est connecté au réseau, que ce soit en filaire ou en wifi, qu’il s’agisse de matériels acquis et maintenus par la DSI ou non, de PC ou pas), l’expérience montre que les DSI se rangent en deux catégories : celles qui sont mauvaises, et celles qui sont très mauvaises. Si vous voulez vous en convaincre, demandez donc à votre DSI de vous produire le delta entre la totalité des actifs IP sur le LAN et le parc connu de la DSI : sans même parler d’interdire la connexion des actifs non maîtrisés (BYOD sauvage), encore faudrait-il dans un premier temps les mesurer… Cette mesure peut être réalisée avec des outils très simples de gestion de parc : Nmap, SCCM, AD, etc. La production de listes sous format tableur et leur fusion, le tout par script, est du niveau licence L1 ou L2.
Pourquoi ces trois types d’audit ? Parce qu’ils sont faciles à mettre en œuvre et permettent de se faire rapidement une idée du niveau de maturité des établissements d’un GHT où, en fonction de la taille, de l’histoire et des budgets, on trouve des situations très diverses.
Si quelqu’un a une meilleure idée…
(1) /article/2873/ght-strategie-de-convergence-ssi-partie-i.html
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

L’IA au service des soignants et des patients à l’hôpital Foch
01 sept. 2025 - 22:24,
Actualité
- Damien Dubois, DSIHL’hôpital Foch continue sa transformation et intègre l’IA de manière concrète et progressive au sein de ses différents services, en partenariat avec des start-up et des acteurs clés du secteur.

Déploiement de Terminal Urgences : l’évolution des relations entre DSI et professionnels de santé
01 sept. 2025 - 22:00,
Actualité
- DSIHEn région Paca, le projet Terminal Urgences, développé par le Grades, illustre la transformation des relations entre médecins urgentistes et DSI/DSN. De plus en plus impliqués, ils jouent un rôle clé dans son interopérabilité, sa sécurité et son adaptation aux besoins du terrain.

May Ville Hop : une plateforme interopérable à l’échelle territoriale
01 sept. 2025 - 21:46,
Actualité
- DSIHOpérationnelle depuis 2023 en Mayenne, May Ville Hop assure un continuum numérique entre médecine de ville et établissements hospitaliers. Portée par le Groupement hospitalier de territoire de la Mayenne et du Haut-Anjou, cette initiative vise à optimiser les échanges d’informations entre les profes...

PHAST pour la mise en œuvre des terminologies LOINC et SNOMED CT
26 août 2025 - 08:46,
Actualité
- DSIH, Damien DuboisFin juillet, l’opérateur d’interopérabilité sémantique PHAST a annoncé la sélection de son consortium par l’Agence du numérique en santé pour porter le marché de la mise en œuvre des terminologies LOINC et SNOMED CT.