Publicité en cours de chargement...
Conciliation médicamenteuse au centre hospitalier de Versailles
Au centre hospitalier de Versailles, les pharmaciens Nicaise Nebot et Sonita Azan sont à l’origine de l’implantation du module , qui fonctionne avec les solutions Pharma®/Soins® de .
Depuis quand utilisez-vous l’application BMO® ?
Dr Nicaise Nebot : L’hôpital est équipé du logiciel Pharma® depuis 1998 pour la partie gestion des médicaments et depuis 2009 pour la partie prescription et soins. Actuellement, environ 80 % des services sont informatisés pour leurs prescriptions médicales.
Dr Sonita Azan : En 2015, nous souhaitions mettre en place la conciliation médicamenteuse pour le service de médecine interne. Nous avons alors fait appel à Computer Engineering, qui a installé le module BMO®. La conciliation médicamenteuse a été mise en place dans différents services : médecine interne et gériatrie en 2015, cardio en 2016 et, plus récemment, hématologie.
Qui utilise BMO® ?
Dr Sonita Azan : Ce sont les externes en pharmacie formés pour la saisie qui s’en servent. Environ 30 % des patients sont conciliés en raison du temps que nécessite cette opération : même si c’est plus rapide que manuellement, il faut compter 30 à 40 minutes pour une conciliation. Lorsqu’il y a beaucoup d’entrées, la conciliation est faite en priorité pour les personnes de plus de 65 ans qui, statistiquement, ont davantage de traitements. Au 30 novembre 2017, 778 conciliations ont été réalisées avec BMO®.
Qu’apporte la conciliation médicamenteuse réalisée avec BMO® ?
Dr Nicaise Nebot : Un gain de temps évident par rapport à la procédure papier et des risques d’erreur largement réduits. Auparavant, nous retranscrivions les traitements à la main avec des distorsions toujours possibles. Désormais, BMO® rapproche les traitements de ville du patient et l’ordonnance hospitalière en détectant les éventuelles divergences.
Dr Sonita Azan : BMO® nous fournit également des statistiques très utiles car nous devons rendre des comptes. La conciliation médicamenteuse est le cheval de bataille de l’ARS et devient une mission obligatoire des pharmacies hospitalières. L’objectif est d’améliorer la prise en charge du patient à l’entrée et à la sortie de l’établissement de santé et de faire le lien entre la médecine de ville et hospitalière. La conciliation permet d’informer le médecin traitant et le pharmacien d’officine des changements éventuels réalisés pendant l’hospitalisation.
Nous utilisons également les statistiques lors de congrès pour présenter les temps de conciliation, le nombre de divergences non intentionnelles, le nombre de lignes de prescription, etc.
Des demandes ou des remarques à formuler sur l’utilisation de l’outil ?
Dr Sonita Azan : Oui, il faut encore affiner la souplesse des informations sur certaines spécificités dans les posologies et la fréquence des prises de médicaments. Nous aimerions également que la conciliation de sortie soit gérée directement par Pharma®. Comme l’outil est très pratique, nous souhaiterions que le nombre des champs d’application soit toujours plus large !
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Éthicovigilance numérique : premiers signaux d’alerte dans la santé connectée
24 avril 2025 - 15:14,
Actualité
- DSIHLa Délégation au numérique en santé (DNS) publie le premier rapport d’activité de la Plateforme d’éthicovigilance du numérique en santé, un dispositif inédit lancé fin 2023 pour recueillir les signalements d’usagers et de professionnels confrontés à des enjeux éthiques liés aux technologies de santé...

Contourner les règles, faille cyber éternelle et consubstantielle à l’espèce humaine
21 avril 2025 - 19:07,
Tribune
-Récemment, un post sur LinkedIn racontait l’histoire suivante : un enseignant soucieux de repérer les élèves qui faisaient rédiger leur copie par ChatGPT transmettait ses consignes sous forme de fichiers PDF dans lesquels il incluait des morceaux de texte en caractères blancs, donc invisibles pour l...

L’arnaque à l’arrêt de travail comme source de réflexion
14 avril 2025 - 21:57,
Tribune
-Soupçonné d’avoir mis en place un site Web permettant d’acheter de « faux » arrêts de travail en quelques clics et pour 9 euros seulement, un jeune homme de 22 ans originaire des Landes est sous le coup d’une accusation et de poursuites diverses. Les faux arrêts de travail étaient générés automatiqu...

Panorama forcément non exhaustif du fléau des arnaques en ligne en ce début 2025
08 avril 2025 - 07:19,
Tribune
-Le temps des mails provenant d’un prince nigérian qui requiert votre aide pour toucher un héritage, ou de la petite Marie qui attend désespérément une greffe, est révolu : les techniques ont évolué, les outils aussi, les réseaux se sont structurés et professionnalisés. Petit panorama, forcément inco...