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Panorama des éditeurs dans le monde de la santé
Très synthétique, l’article nous apprend que les 18 entreprises listées affichent une belle santé, et c’est tant mieux. Les principales d’entre elles se retrouvent, sans surprise, au Salon HIT tous les ans, telles Enovacom, Maincare, Softway Medical, etc. Il ne s’agit toutefois que d’une infime partie des entreprises du secteur qui, faut-il le rappeler, compte pas loin de 250 éditeurs, dont la plupart ne survivront pas au-delà de la prochaine décennie tant cet émiettement de l’offre, couplé à celui de la demande, est délétère pour le business. Nul doute que la concentration consécutive à la formation des GHT va redessiner le paysage. À titre de comparaison, un État comme les Pays-Bas (qui recense six ou sept CHU) a réalisé des appels d’offres nationaux, et de fait il ne reste plus que deux ou trois éditeurs de DPI pour couvrir l’ensemble du territoire. Mais ils ont lancé leurs GHT il y a des années, eux.
À la lecture de cet article, il nous vient cependant trois réflexions. Tout d’abord, l’ensemble des professionnels du secteur se plaint des difficultés de recrutement. Est-ce dû à la rareté des compétences, aux prétentions salariales sans adéquation avec les profils (ou inversement ?), à la fuite des diplômés à l’étranger ? Certainement à une combinaison des trois facteurs. Mais s’il en est de même dans le monde des développeurs que dans celui des RSSI, ça ne doit pas être drôle tous les jours pour les DRH : la tension sur le marché est palpable.
Ensuite, je trouve particulièrement inquiétante, pour la santé de ce secteur, la trop faible internationalisation. Nul éditeur avec une vision a minima sur le moyen terme ne peut survivre dans un marché purement franco-français : ticket d’entrée, amortissement des investissements, etc. Or le chiffre annoncé dans l’étude de 10 % du chiffre d’affaires à l’export est trop faible pour y parvenir.
Enfin, certains grands éditeurs internationaux – pas de noms – sont absents de ce recensement. Est-ce parce qu’ils ont refusé de répondre à l’enquête ou parce que leur CA est trop modeste pour y figurer ? Dans tous les cas, disposer d’un progiciel d’un éditeur international dont le CA français est trop faible expose très clairement l’établissement à se retrouver un beau jour Gros-Jean comme devant, le siège US de l’éditeur en question risquant de tirer d’un trait de plume l’avenir de sa branche française à cause de son manque de rentabilité.
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