Publicité en cours de chargement...
Retour des rançongiciels pendant les vacances, sortez couverts !
Souvenez-vous la folle saga « Dridex » qui a durée tout l’été 2015, frappant de nombreux établissements de santé et même un important éditeur de solutions de sécurité « certifié ANSSI » qui suite à une infection émettait des messages « vérolés » à destination de ses clients… ou encore le récent rançongiciel chiffrant Wannacry qui a fait son apparition un… vendredi après-midi !
J’ai le regret de vous annoncer que les attaquants ne sont pas partis en vacances, et qu’ils sont à l’œuvre en ce moment même !
Locky le retour !
Non ce n’est pas un nouveau chapitre de l’histoire du célèbre boxeur interprété par Sylvester Stallone, mais bien un méchant rançongiciel chiffrant qui semble pointer une nouvelle fois le bout de son nez.
Après avoir sévi la semaine dernière aux Etats-Unis, il semblerait que la campagne touche également l’Europe.
Cette nouvelle version ajoute une extension .diablo6 aux fichiers chiffrés, mais histoire de complexifier encore les choses, en plus de rendre les fichiers illisibles, elle rend également leur identification impossible car tous les fichiers sont renommés par l’identifiant « unique » de la clé de chiffrement à laquelle s’ajoute une suite de caractères qui semble être aléatoire :

Du coup, difficile de se faire une idée exacte de l’ampleur des dégâts en cas de sauvegarde partielle, car impossible d’effectuer une comparaison…
J’ai pu me procurer uniquement le dropper, mais d’après le chercheur qui a révélé cette nouvelle version, le vecteur d’infection serait une nouvelle fois un mail accompagné d’une pièce jointe jouant
le rôle de « pré » dropper.
Je vous donne un peu plus de détails techniques dans ce « post ».
Mamba… number 5
Mis sous les projecteurs par les chercheurs de Kaspersky, prions pour que ce rançongiciel chiffrant qui a déjà remué le Brésil depuis le début du mois, ne devienne pas le tube de l’été.
Si le nom Mamba vous évoque quelque chose, c’est car il avait déjà fait pas mal de victimes outre atlantique en fin d’année dernière.
Ce rançongiciel, comme le récent « NotPetya, Goldeneye… » ou n’importe quel autre nom que l’on voudra bien lui attribuer, apparu au début de l’été, rend le système d’exploitation totalement inaccessible :

Celui-ci chiffre l’intégralité du disque en s’appuyant sur une version légitime du logiciel de chiffrement de partitions Open Source, DiskCryptor.
Il chiffre donc l’intégralité du disque en AES-256, j’imagine avec une clé suffisamment longue pour rendre toutes tentatives de « brut force » très complexes…
Alors, sensibilisez vos utilisateur (une piqûre de rappel ça ne fait jamais de mal), surveillez vos sauvegardes et sortez couverts !
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.
Le moment Spoutnik de la cyber
24 nov. 2025 - 22:22,
Tribune
-En matière d’armement, on dit que ce qui compte vraiment, c’est le nombre et la force. Mais surtout la force.

BRISS : Transformer la crise hospitalière en levier de résilience
18 nov. 2025 - 09:35,
Actualité
- Rédaction, DSIHLa plateforme BRISS, portée par l'ARS et la FHF Bourgogne-Franche-Comté, révolutionne la formation des établissements de santé en France en proposant des séries immersives inspirées de crises réelles comme la cyberattaque du CH de Pontarlier en octobre 2025.
Digressions sur la cyber et les enjeux climatiques
17 nov. 2025 - 20:53,
Tribune
-Cela nous pendait au nez : l’époque est aux questions semi-existentielles sur les enjeux climatiques, et la cyber, longtemps restée à l’écart, voit le sujet arriver par différentes sources et sous différentes formes, dont l’amendement sur les enjeux climatiques de la 27001.

Santé et cybersécurité : à la Journée SSI Santé, Judith Nicogossian rappelle que la résilience commence par l’humain
17 nov. 2025 - 15:08,
Actualité
- Rédaction, DSIHC’est lors de la conférence de clôture de la Journée SSI Santé organisée par l’APSSIS, le 13 novembre 2025, que Judith Nicogossian, anthropobiologiste et spécialiste des interactions humain-technologie, a livré un message sans détour : dans les établissements de santé, la cybersécurité ne peut plus ...
