Publicité en cours de chargement...
Licencing Oracle et virtualisation : cauchemar de la DSI ou légende urbaine ?
Comme beaucoup d’entre vous sûrement, j’ai entendu énormément de choses de la part de commerciaux ou d’intégrateurs sur ce mécanisme de facturation qui se serait soi-disant, encore durcit ses dernières années.
#LÉGENDEURBAINE
Pour une infrastructure VMWare par exemple, on m’a encore récemment soutenu qu’il fallait désormais payer des licences pour chaque serveur ESXi hôte connecté au serveur de gestion vSphere, même si un cluster avec seulement une partie des hôtes avait été paramétré pour héberger les machines virtuelles Oracle.

J’ai également vu passer sur des forums, qu’il était nécessaire de payer des licences pour chaque site distant qui se connecte au site principal hébergeant l’infrastructure.
Si c’était vraiment le cas, les hébergeurs « cloud » n’auraient plus qu’à mettre la clé sous la porte.
Ces mythes sont entretenus par quelques commerciaux affamés et une grande partie de la communauté IT qui, bernée, continue de faire vivre cette légende urbaine.
Le document à l’origine de nombreuses confusions et souvent mentionné par les « semeurs de trouble » est intitulé . Mais contrairement à ce que certains peuvent laisser entendre, ce document n’a pas de valeur contractuelle ! Il est juste censé apporter les « best practices » aux clients, et non les contraindre obligatoirement à des restrictions de mémoire, de stockage, de vCenter ou de réseau.
Alors, comment ça fonctionne réellement ce système de facturation ?
Si l’on se penche sur le , on constate qu’il y a deux méthodes de facturation : Le nombre d’utilisateurs ou le nombre de processeur. Dans une infrastructure virtualisée comme de nombreux établissements disposent, c’est le licencing au nombre de processeurs qui est généralement retenu.
Il faut donc se référer à , pour effectuer le calcul.
La plupart des processeurs équipant les serveurs qu’un établissement moyen est en mesure de s’offrir a une valeur de 0,5 par cœur.
Donc pour un cluster vSphere de 2 serveurs (comme sur le schéma vu plus haut) disposant chacun de 2 processeurs 10 cœurs, le calcul doit être le suivant :
2 serveurs X 2 processeurs X 10 cœurs par socket = 40
40 X 0,5 = 20
Il faudra payer pour 20 cœurs effectifs utilisés pour Oracle.
On est d’accord, c’est loin d’être donné, mais on est quand même loin des différents mythes véhiculés !
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Doctolib condamné à une amende de 4,6 millions d’euros pour abus de position dominante
06 nov. 2025 - 12:33,
Actualité
- Rédaction,L’Autorité de la concurrence a récemment infligé une sanction financière de 4,6 millions d’euros à Doctolib, acteur majeur des plateformes de prise de rendez-vous médicaux et de téléconsultation en France. Cette amende fait suite à une procédure ouverte en 2019 à la suite d’une plainte déposée par C...

Les cyber-tuiles ont toutes été posées par cyber-temps sec
27 oct. 2025 - 22:19,
Tribune
-Chaque semaine, je me demande bien ce que je vais pouvoir raconter dans le billet de la semaine suivante… et il me suffit de jeter un œil sur l’actualité pour tomber sur des sujets en veux-tu en voilà qu’il est d’autant plus facile de relier à la cyber que les analogies sautent aux yeux comme une am...

« Restons maîtres de notre destin » - La souveraineté, l’innovation et la résilience du système de santé comme thématiques clés de la matinée Horizon Santé 360
20 oct. 2025 - 15:51,
Actualité
- Par Pauline Nicolas, DSIHLa 3ème édition d’Horizon Santé 360 s’est ouverte le jeudi 9 octobre 2025 et a réuni plus de 550 acteurs du secteur de la santé (établissements de santé, industrie pharmaceutique, institutionnels, consultants, industriels, start-up). Cette journée a débuté par une conférence introductive de Dominiqu...

FHIR : la norme qui libère la donnée de santé et ouvre de nouvelles voies
06 oct. 2025 - 21:41,
Actualité
- DSIHPour fluidifier les parcours, offrir une vision exhaustive des données patients, connecter la ville et l’hôpital, et permettre aux nouvelles générations d’algorithmes de révéler tout leur potentiel, l’interopérabilité devient essentielle. Autour d’un dîner-conférence organisé par Infor, experts amér...
