Orange Healthcare : une croissance à deux chiffres
Si Orange Healthcare connaît déjà une croissance à deux chiffres, la marge de progression demeure forte, prévoit Elie Lobel. Il est vrai que la gamme de solutions Orange lui permet tour à tour de de se positionner en intégrateur, hébergeur de données, expert en cyber sécurité, tout en restant bien sûr fournisseur de solutions de télécoms.
Retenu par le Resah
Orange Healthcare a d’ailleurs été retenu par le Resah[1] comme « fournisseur exclusif de solutions de téléphonie et de connectivité, de services audio et de webconférences, de cybersécurité, d’hébergement de données de santé et des services applicatifs associés, rappelle Elie Lobel. Cela nous donne un accès privilégié aux centaines d’établissements adhérents de cette centrale d’achat ».
Elie Lobel a exposé divers exemples des interventions d’Orange Healthcare en milieu hospitalier : l’hébergement du dossier patient, en mode externalisé, du CHU de Montpellier, le stockage et l’archivage de l’imagerie de l’Institut du cancer de Montpellier, les solutions de téléphonie hautement disponible, réseau de données sécurisé et hébergement de la solution de régulation pour les trois SAMU d’Auvergne...
Le témoignage du GHT de l’Aube et du Sézannais
Il a aussi fait appel au témoignage (en visioconférence) de Michaël De Block. Directeur de l’Information Numérique des Hôpitaux de Champagne Sud, et administrateur du GCS Santé Numérique, le GCS de moyens informatiques du GHT de l’Aube et du Sézannais, il a pu expliquer dans le détail le maillage sécurisé réalisé par Orange entre les 18 établissements du GHT sur ce qui représente, avec 7000 km2, l’un des territoires de groupement les plus vastes en France. Ce maillage permet bien sûr d’échanger de l’information de santé (résultats d’imagerie, de laboratoires), mais aussi d’organiser des visioconférences haute définition entre les professionnels de santé réunis quasi quotidiennement par filières, de développer des solutions de télémédecine (pour les maisons de retraite, ou pour la prise en charge des détenus notamment), ou encore de faire le lien avec les professionnels extérieurs. « L’avenir de l’hôpital est surtout au domicile du patient », a souligné Michaël De Block, satisfait d’avoir réussi à développer « l’accès au dossier patient à domicile comme si on était à l’hôpital. » « Avec l’aide d’Orange et en partenariat avec un grand éditeur de logiciels, une application nous permet de gérer HAD (hospitalisation à domicile) et SIAD (services infirmiers à domicile), a-t-il expliqué. Orange a équipé nos 50 infirmières coordinatrices de smartphones et nous aide à avoir le meilleur débit au chevet des patients ».
[1]
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Pourquoi NIS 1 n’a pas produit grand-chose, et pourquoi NIS 2 ne sera pas la version ultime
01 déc. 2025 - 21:28,
Actualité
- DSIHÀ l’époque maintenant lointaine où les pouvoirs publics s’interrogeaient, à juste titre, sur l’informatisation à grands pas des données de santé et des impacts à prévoir sur l’hébergement physique, les considérations étaient somme toute assez simples : on ne peut pas confier un hébergement physique ...

Adopt AI 2025 : la santé passe à l’échelle, sous le regard du terrain hospitalier
01 déc. 2025 - 11:56,
Actualité
- Morgan Bourven, DSIHL’Adopt AI International Summit 2025 s’est tenu les 25 et 26 novembre dans le cadre prestigieux du Grand Palais. Artefact y a accueilli près de 20 000 participants, 600 intervenants et 250 exposants, avec un moment fort : la venue du président Emmanuel Macron. Pensé comme un lieu où les idées se tra...
Le moment Spoutnik de la cyber
24 nov. 2025 - 22:22,
Tribune
-En matière d’armement, on dit que ce qui compte vraiment, c’est le nombre et la force. Mais surtout la force.

BRISS : Transformer la crise hospitalière en levier de résilience
18 nov. 2025 - 09:35,
Actualité
- Rédaction, DSIHLa plateforme BRISS, portée par l'ARS et la FHF Bourgogne-Franche-Comté, révolutionne la formation des établissements de santé en France en proposant des séries immersives inspirées de crises réelles comme la cyberattaque du CH de Pontarlier en octobre 2025.
